Jurassic World Renaissance : nostalgie préhistorique, dinosaures bling-bling et personnages au QI de diplodocus
Dis-moi, t’as déjà eu ce drôle de goût dans la bouche quand on te sert un plat réchauffé et que tu fais semblant d’aimer ?
Entre souvenirs qui déboulent à la vitesse d’un vélociraptor affamé et clins d’œil appuyés, prépare-toi à jongler entre rire gêné et facepalm d’anthologie.
Un conseil : garde l’esprit ouvert, car ce qui t’attend brasse aussi large qu’un T-Rex qui fait du yoga !
Retour express au crétacé : quand la nostalgie dévore le cerveau
Ah, nostalgie, quand tu nous tiens! A peine le générique de début avale-t-il ses dernières notes qu’on se retrouve catapulté sur cette fameuse île mystérieuse d’InGen, décor d’une scène où même Homer Simpson serait déclaré Nobel de physique comparé au technicien à l’écran. Pourquoi s’embarrasser de réalisme quand une barre chocolatée mal engloutie peut apparemment ouvrir la porte à un cabaret jurassique ? Le retour de David Koepp à l’écriture aurait dû être un gage de qualité, mais hélas, le script sent le réchauffé, un peu comme une vieille VHS de Spielberg retrouvée dans ton grenier. Avantage ? Les dinosaures du fandom pourront jouer à « spottez la référence ». Attention : la surdose de déjà-vu est plus dangereuse qu’un T-Rex après une orgie de viande. Pour les curieux, le passé ressuscité a toujours des secrets à révéler… Continue à fouiller!
Personnages au QI de dinosaure : stéréotypes, syndrome du mercenaire et confessions à la noix
Allez, on enchaîne avec la galerie de personnages aussi originaux qu’un fond d’écran Windows XP : Imagine des individus dotés d’une perspicacité qui ferait rougir un diplodocus. De Mahershala Ali, notre mercenaire qui confond monosyllabes et mystère, à Scarlett Johansson jouant la guerrière avec autant de peur que de crédibilité dans un film d’horreur de série B. Le « meilleur » pour la fin, des enfants aux choix aussi judicieux que ceux d’un héros de film d’horreur: « Tiens, et si caresser ce spinosaure devenait notre activité de l’après-midi ? ».
Point fort : Histoire de ne pas pleurer sur le massacre, tu pourras toujours te lancer dans un bingo de stéréotypes. Limite : Accroche-toi plutôt à ton siège qu’à l’espoir de voir surgir un personnage mémorable.
Effets spéciaux XXL, éthique XS : pourquoi le spectacle ne sauve rien
Effets spéciaux taille XXL et éthique XS : dans ce carnaval de dinosaures mutants et d’explosions en pagaille, on chercherait en vain une once d’originalité ou un soupçon d’éthique. Comme une espèce de festival CGI sous stéroïdes, le film enchaîne les monstres préhistoriques ressuscités, plus proches d’animaux de foire que de véritables menaces comme dans nos beaux souvenirs de Jurassic Park du siècle dernier. « Refais-nous la magie, mais avec plus de décibels! », semble dicter le cahier des charges.
Malgré une tentative désespérée de nous vendre une morale anti-capitaliste avec la finesse d’un marteau-piqueur, on croit davantage assisté à une exposition d’amphibiens géants sous vitrine, qu’à un film ayant quelque chose à dire. Les véritables frissons sont sacrifiés sur l’autel du spectacle qui, paradoxalement, ne sauve absolument rien, même pas la nostalgie des fans. Attention donc, plutôt du genre à regarder en décompressant de façon passive lors d’une soirée pizza. Prêt pour ce défilé Jurassic sans âme ?
En résumé, ce retour jurassique en mode rediff’ nostalgique te balance des dinos sans idée neuve, des persos à l’épaisseur d’une chips et un grand show qui oublie le cœur. Bien sûr, on peut toujours rigoler des clins d’œil balourds, mais méfie-toi : la nostalgie ne remplace pas le frisson. Prêt à fouiller plus loin ?