The Witcher Saison 4 : Liam Hemsworth Se Fait Huer, Mais Le Carton Est Total
Alors, on remet une pièce dans la machine ? La saison 4 de The Witcher est sur nos écrans, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle secoue le fandom plus violemment qu’une attaque de griffon. La raison ? Un nouveau Geralt de Riv, incarné par Liam Hemsworth. Un changement qui a déclenché une véritable guerre civile sur les réseaux, mais qui, paradoxalement, semble être une réussite commerciale. On t’explique ce chaos savamment orchestré.
Le Sorceleur au visage de Ken
Le départ d’Henry Cavill, l’incarnation quasi parfaite du Boucher de Blaviken pour des millions de fans, a laissé un vide béant. Pour beaucoup, le remplacer relevait du sacrilège. Quand Liam Hemsworth a été annoncé, l’accueil fut… glacial. Les critiques se sont déchaînées avant même la diffusion, craignant un Geralt trop lisse, trop « Hollywood ». Et les premières audiences ont confirmé cette méfiance, avec des scores d’utilisateurs en chute libre sur les sites de notation. Bref, sur le papier, c’était un lynchage en règle.
« On ne peut pas plaire à tout le monde », et surtout pas à toi
Face à la tempête, la showrunner Lauren Schmidt Hissrich a joué cartes sur table. Elle a rappelé une évidence : l’audience de The Witcher est un monstre à trois têtes. Il y a les puristes des livres, les gamers invétérés et ceux qui ont découvert cet univers avec la série Netflix. Tenter de satisfaire tout le monde en même temps ? Mission impossible. Le choix a donc été de tracer une route pour la série, quitte à froisser les fans les plus anciens. Une stratégie risquée, mais qui assume de ne pas être une simple copie des œuvres originales.
Le buzz par la haine, la nouvelle recette du succès ?
Et pourtant, malgré la division, la série cartonne. Comment ? La curiosité, mon cher Watson. Des hordes de fans déçus aux simples curieux, tout le monde s’est rué sur la nouvelle saison pour voir « le crash » de ses propres yeux. Ce « hate-watching » massif, combiné à l’attente des spectateurs moins investis dans le débat, a fait exploser les chiffres. La polémique est devenue le meilleur produit d’appel de Netflix. Liam a beau prendre des coups, c’est la plateforme qui encaisse. Et à la fin, c’est souvent la banque qui gagne.