Les fans de X-Files et Game of Thrones hallucinent devant ce thriller -16 dispo sur Prime Video… et ce n’est pas pour rien
Prime Video dévoile Malice, une mini-série en six épisodes où le soleil grec sert de décor à un jeu dangereux de manipulation, de vengeance et de paranoïa.
Portée par David Duchovny et Carice Van Houten, cette fiction promet de réchauffer l’automne tout en laissant planer un frisson permanent. L’acteur résume lui-même l’ambiance en une formule intrigante : « The White Lotus rencontre Ripley ».
Le ton est donné : un paradis en apparence, une noirceur tapie dans l’ombre, et une spirale dramatique inévitable.
Un intrus dans le paradis : l’équilibre parfait qui déraille
Au cœur de Malice, on découvre Jamie Tanner, joué par David Duchovny, un businessman prospère, sûr de lui, autoritaire et habitué à contrôler chaque aspect de sa vie. Lors de vacances en Grèce, il engage un jeune homme pour aider sa famille : Adam Healey, incarné par Jack Whitehall. Charme naturel, bonne volonté apparente, compétences multiples… Adam semble être l’assistant idéal.
Mais très vite, son attitude soulève des questions. Sous son sourire impeccable se cache une obsession toxique qui va bouleverser l’existence de la famille Tanner. Jamie devient sa cible privilégiée, tandis que sa femme Nat – interprétée par Carice Van Houten, inoubliable sorcière rouge de Game of Thrones – et leurs enfants risquent de subir les conséquences de cette intrusion calculée.
Duchovny souligne d’ailleurs que Malice n’est pas un « whodunit » mais un « whydunit » : ce n’est pas l’identité du coupable qui importe, mais les motivations profondes qui nourrissent sa malveillance. L’enjeu est psychologique, intime, presque pervers.
Duchovny face à la fissure : un rôle inattendu et intense
L’ancien agent Mulder d’X-Files offre ici une performance radicalement différente. Habitué à incarner des personnages qui doutent, cherchent, questionnent, Duchovny joue cette fois un homme convaincu de sa réussite, de son statut, de sa maîtrise. Et c’est précisément lorsque cette façade commence à se fissurer que la tension narrative devient captivante.
L’acteur confie à Glamour avoir trouvé ce renversement passionnant : « Jouer ce type certain de lui-même et voir cette certitude s’effondrer, c’est génial ». Le thriller repose ainsi sur la chute progressive d’un homme persuadé d’être intouchable. La menace est invisible, mais omniprésente. Adam ne se contente pas d’entrer dans leur maison : il s’immisce dans leurs habitudes, leurs failles et leurs émotions.
Jack Whitehall surprend : humour rangé au placard pour un rôle sombre
Connu pour ses rôles comiques, Jack Whitehall crée la surprise en incarnant Adam, un personnage habile, mystérieux et profondément inquiétant. L’acteur révèle avoir dû se préparer intensément pour donner vie à cet homme aux talents multiples : cuisine raffinée, cocktails sophistiqués, danse… « Un cauchemar absolu de préparation », dit-il en riant.
Pourtant, ce perfectionnisme sert la série : Adam apparaît comme un jeune homme trop parfait pour être honnête, dont chaque geste semble calculé. Whitehall tease une intrigue pleine de « rebondissements surprenants », une montée en tension progressive tournée entre Londres et l’île grecque de Paros.
La promesse ? Une série où le malaise s’installe peu à peu, où la confiance vacille et où le spectateur reste sur le qui-vive jusqu’à la fin.