Après Good Doctor, Freddie Highmore revient en force dans une nouvelle série… mais personne ne semble l’avoir remarqué !

T’es du genre à penser avoir fait le tour des surprises sériephiles ? Détrompe-toi, parfois le petit écran débarque sans prévenir pour te retourner comme une crêpe.

Actuellement, un nouveau projet sème la curiosité et promet de secouer tes attentes plus vite qu’un cliffhanger de saison finale.

Une intrigue haletante entre secrets de famille et cavale

The Assassin suit Julie (Keeley Hawes), une tueuse à gages désormais retirée sur une île grecque isolée. Sa tranquillité déjà fragile vole en éclats lorsque son fils Edward (Freddie Highmore) débarque d’Angleterre. Le jeune homme, en quête de vérités sur sa paternité, tente tant bien que mal d’engager la conversation avec une mère distante et maladroite, incapable d’exprimer la moindre affection.

Alors qu’Edward cherche le bon moment pour aborder les questions qui le hantent, le passé de Julie ressurgit violemment. Forcés de fuir l’île, mère et fils se retrouvent embarqués dans une cavale qui met à l’épreuve leur relation déjà dysfonctionnelle. Leur quête de vérité les plonge dans une sombre conspiration, et une menace encore plus grande surgit, menaçant non seulement leur vie, mais aussi les dernières chances de reconstruire un lien familial. La série joue habilement sur cette tension entre survie et intimité fracassée, tout en promettant une confrontation finale à l’échelle mondiale.

Une ouverture percutante qui donne le ton

La série débute par une scène d’ouverture particulièrement marquante : digne d’un Jason Bourne ou d’un Tyler Rake, elle suit un assassin masqué infiltrant une propriété protégée par de nombreux gardes. En cinq minutes nerveuses et chorégraphiées, les téléspectateurs assistent à une succession d’éliminations brutales jusqu’à l’exécution finale de la cible.

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La révélation survient lorsque l’assassin retire sa cagoule : il s’agit d’une jeune femme… et elle découvre dans sa poche un test de grossesse positif. Cette introduction fulgurante esquisse le portrait de Julie : redoutable dans son métier, démunie dans sa maternité, tiraillée entre violence et fragilité.

Ce contraste se retrouve dès la rencontre avec Edward. Julie ne l’embrasse pas, ne manifeste rien… mais tente maladroitement de marquer le coup avec du bœuf wagyu, avant d’apprendre que son fils est devenu vegan depuis quatre ans. Tout est dit : leur relation est bancale, pleine de malentendus et d’occasion manquées.

Keeley Hawes et Freddie Highmore, un duo qui fonctionne

Si l’intrigue reste relativement classique, The Assassin tire sa force de son duo principal. Keeley Hawes excelle en mère dépourvue des codes traditionnels, plus à l’aise avec les armes qu’avec l’affection. Déjà remarquable dans Bodyguard, elle semble prendre plaisir à incarner ce personnage complexe, dur en apparence mais profondément fissuré.

Freddie Highmore, quant à lui, s’éloigne de son rôle de médecin prodige pour interpréter un jeune homme sensible, en quête d’identité et d’amour maternel. Son interprétation touchante donne au récit un ancrage émotionnel solide.

Avec son rythme efficace, son ambiance tendue et ses personnages travaillés, The Assassin s’impose comme un thriller prometteur. Une série qui, sans révolutionner le genre, offre une dynamique mère-fils aussi atypique que captivante, portée par deux comédiens impeccables.

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