Rush Hour 4 : Donald Trump vous offre le retour de la saga avec le réalisateur que personne ne voulait
Tu pensais avoir tout vu à Hollywood ? Accroche-toi, car l’histoire derrière le retour de Rush Hour 4 est plus dingue que n’importe quelle fiction. Le duo iconique formé par Jackie Chan et Chris Tucker s’apprête à revenir, mais les coulisses de ce come-back ont de quoi faire halluciner : elles impliquent un réalisateur controversé et, contre toute attente, Donald Trump en personne.
Oui, tu as bien lu. Alors que le projet d’un quatrième opus traîne depuis des années, il semblerait que le destin de la saga se soit joué non pas dans un bureau de studio, mais dans les hautes sphères du pouvoir politique. La nouvelle a été confirmée : Rush Hour 4 est officiellement en développement, et c’est Paramount qui s’y colle. Jusque-là, tout va bien. Sauf que le réalisateur n’est autre que Brett Ratner, l’homme derrière la trilogie originale, mais aussi au cœur de multiples accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles depuis 2017. Sa carrière était au point mort, et tout Hollywood pensait s’être débarrassé de lui.
Alors, comment un tel retour est-il possible ? C’est là que ça devient savoureux. Selon plusieurs médias américains, Donald Trump, grand fan de la franchise, aurait personnellement pesé dans la balance. Via ses connexions et son influence, notamment sur la FCC (le régulateur des télécoms américain) dirigée par un de ses proches, il aurait facilité la fusion entre Paramount et Skydance. Le nouveau grand patron, David Ellison, se serait vu « suggérer » de relancer la machine Rush Hour. Une offre qu’on ne peut pas refuser, surtout quand elle vient du président et qu’elle est soutenue par son père, Larry Ellison, co-fondateur d’Oracle et généreux donateur de Trump.
Ce n’est pas un hasard si Brett Ratner est de retour aux manettes. Le réalisateur s’est opportunément rapproché du pouvoir, réalisant un documentaire sur Melania Trump. Le producteur de la saga, Arthur Sarkissian, a lui aussi produit un documentaire tout à la gloire de l’ancien président. On assiste donc à un renvoi d’ascenseur en bonne et due forme, où l’industrie du cinéma semble plier sous la pression politique.
Le retour de nos flics préférés de Hong Kong et Los Angeles a donc un goût amer. Entre un réalisateur blacklisté et une intervention présidentielle digne d’une république bananière, on se demande si le film ne va pas commencer par un caméo de Trump lui-même. Pourquoi pas un spin-off sur son personnage dans Maman, j’ai encore raté l’avion tant qu’on y est ?