Derrière la fiction, une réalité glaçante : le fait divers qui a inspiré “Le Gang des Amazones”
Et si une bande d’amies ordinaires se métamorphosait en légende sous ton nez, façon film d’action sous Redbull ?
Entre rebondissements improbables et charme ravageur, l’histoire qui t’attend pourrait t’étonner, surtout quand la réalité dépasse la fiction.
Accroche-toi, tu risques de rire, de douter… et de te demander jusqu’où on peut aller pour croquer la vie à pleines dents ! Prêt à lever le voile ?
Une histoire vraie digne des plus grands films
Certaines histoires semblent faites pour le cinéma, et celle du gang des Amazones en fait incontestablement partie. Lorsque Mélissa Drigeard, déjà remarquée pour Hawaii, s’intéresse à l’incroyable parcours de ces cinq femmes, elle sait qu’elle touche à un matériau rare : un mélange de drame social, d’amitié indéfectible et de transgression inattendue.
Les faits se déroulent entre janvier 1989 et juillet 1990, dans la région d’Avignon. Cinq femmes, dont deux sœurs, toutes amies d’enfance et confrontées à de graves difficultés financières, décident de braquer des banques pour sortir la tête de l’eau. Grimées en hommes, elles orchestrent en quelques mois sept attaques : cinq agences du Crédit Agricole, une du Crédit Lyonnais, ainsi qu’une agence d’intérim. Leur butin total est estimé à 300 000 francs.
Le film explore non seulement la tension des braquages, mais aussi la réalité sociale de ces femmes poussées à l’extrême. L’un des témoignages les plus marquants est celui d’Hélène Trinidad, l’une des braqueuses, qui confie dans Sept à Huit avoir utilisé une partie de l’argent pour simplement faire les courses avec ses enfants : « Voir mes enfants sourire, ne pas calculer le prix de quoi que ce soit, c’était merveilleux. »
Arrestation, prison… et un jugement inattendu
Leur cavale s’interrompt brutalement lorsqu’elles se préparent à commettre un huitième braquage. Arrêtées, elles passent par la case prison en détention préventive, avant d’être libérées sous condition. Contre toute attente, elles décident alors de se ranger, de reprendre une vie ordinaire, et d’attendre leur procès dans une relative discrétion.
Ce jugement, prévu pour 1996, marque un tournant décisif. Selon une archive du Monde, les cinq femmes ressortent finalement libres, condamnées à des peines de prison avec sursis. Le juge estime alors que leurs actes ne relèvent pas de la délinquance au sens traditionnel, pointant plutôt une situation de détresse sociale et un contexte humain particulier.
Un film puissant, entre émotion et frisson
Avec Le Gang des Amazones, Mélissa Drigeard signe un film qui dépasse le simple récit criminel. Elle y capture la complexité de cinq destins liés par l’amitié, la précarité et la volonté de survivre coûte que coûte. Porté par un casting explosif, le long-métrage promet de rendre hommage à cette histoire méconnue, émouvante et profondément humaine.
Un film à ne pas manquer, tant pour sa force narrative que pour la réflexion qu’il suscite sur la justice, la solidarité et les zones grises de la morale.
En résumé, les braquages rock’n’roll du Gang des Amazones, leur procès pas si dramatique, et un casting explosif nous montrent la frontière floue entre légende et réalité. Bien sûr, tout n’est pas blanc ou noir : la fiction enjolive, la vie nuance.
Alors, prêt à creuser l’histoire et réinventer le mythe à ta façon ?
