Jason Momoa revient dans une série sombre et violente : Netflix s’apprête à frapper fort avec Red Road

Homme debout devant un feu, maison en arrière-plan.

Tu t’es déjà demandé si le calme d’une petite ville pouvait te faire frissonner plus qu’un triple salto de super-héros ?
Reste accroché, ici, les masques tombent vite et ça sent le suspense à plein nez.

Prenons une dose de mystère, un zeste de pincement geek… et tu découvriras bientôt une série qui risque fort de te détourner de ta routine Netflix.

Promis, la suite va te décoiffer même si tu as déjà une barbe aussi épaisse que celle de Momoa !

Une intrigue tendue sur un territoire profondément divisé

Créée par Aaron Guzikowski, la série situe son récit dans une petite ville du New Jersey, à la frontière d’une réserve indienne. Harold Jensen, interprété par Martin Henderson, est un policier local qui tente tant bien que mal de maintenir l’équilibre fragile entre sa vie familiale et les relations délicates entre habitants de la ville et membres de la communauté autochtone voisine.

Cet équilibre déjà précaire bascule lorsqu’un drame impliquant son épouse survient au sein de la réserve. Pour éviter que la situation ne dégénère, Harold est contraint de s’allier à Phillip Kopus, incarné par Jason Momoa. Marginaux pour certains, menace pour d’autres, Kopus et sa famille représentent le cœur des tensions territoriales et sociales qui traversent la région. Le lien complexe qui se noue entre Harold et Phillip, oscillant entre dépendance et méfiance, devient l’un des moteurs narratifs les plus captivants de la série.

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Inspirée de véritables conflits fonciers du New Jersey, The Red Road s’empare de thématiques fortes : responsabilité individuelle, héritage familial, loyautés partagées et poids des pressions communautaires.

Un casting solide au service d’un récit intense

Si la tension permanente du récit fonctionne aussi bien, c’est parce qu’elle s’appuie sur un casting précis et engagé. Martin Henderson porte avec justesse la figure du policier submergé par des enjeux personnels et collectifs. Jason Momoa, loin de ses rôles plus héroïques, propose ici une interprétation sombre et nuancée de Phillip Kopus, personnage au passé trouble dont chaque choix semble pouvoir mettre le feu aux poudres.

À leurs côtés, Julianne Nicholson incarne Jean Jensen, une épouse fragilisée au cœur de l’événement déclencheur du récit. Tamara Tunie donne vie à Marie Van Der Veen, figure importante de la communauté autochtone. Kiowa Gordon et Allie Gonino complètent cette distribution en interprétant respectivement Junior Van Der Veen et Rachel Jensen. Ensemble, ils construisent un tableau humain complexe qui donne toute sa profondeur au thriller.

Une série courte mais percutante

The Red Road est composée de deux saisons, pour un total de douze épisodes d’une durée de 42 à 45 minutes. Tournée en Géorgie, elle exploite un décor rural et boisé qui renforce le caractère frontalier et instable de son univers. Sa brièveté, loin d’être un handicap, permet au récit de conserver une tension constante jusqu’au dernier épisode.

Entre drame familial, polar sombre et réflexion sociale, The Red Road est une œuvre dense et maîtrisée qui mérite d’être redécouverte. Grâce à sa disponibilité prochaine sur Netflix, elle pourrait enfin obtenir la reconnaissance qu’elle n’a pas eue lors de sa première diffusion.

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