Apple tremble, Samsung vacille : le Realme GT 8 Pro explose les records avec son autonomie dingue

Un design massif, mais bien pensé et personnalisable

Sur le papier, on pouvait craindre une vraie “brique” avec une batterie de 7000 mAh. En réalité, le Realme GT 8 Pro reste étonnamment maîtrisé : 8,2 mm d’épaisseur, 218 g, soit plus fin et plus léger que le GT 7 Pro. La prise en main demeure celle d’un smartphone XL, mais sans être fatigante au quotidien.

Le dos en verre mat est doux au toucher et ne retient quasiment pas les traces de doigts. Les tranches sont plates, légèrement arrondies pour ne pas être coupantes. Le téléphone est disponible en blanc, bleu et en vert “Dream Edition” pour les fans de Formule 1.

La vraie originalité vient du bloc photo modulaire : via deux petites vis Torx, on peut changer la partie supérieure de la coque pour adopter un module circulaire, carré ou au look de petit robot. C’est purement esthétique, mais cela apporte une personnalisation physique rare aujourd’hui. Le tout reste bien stable sur une table. Cerise sur le gâteau : l’appareil est certifié IP68 et IP69, capable de résister à l’immersion, aux jets haute pression et à l’eau chaude.

Un écran XXL et une puissance taillée pour les joueurs

Le Realme GT 8 Pro mise clairement sur le confort visuel. Il embarque une dalle AMOLED de 6,79 pouces en QHD+ (3 136 × 1 440 px) avec une très haute densité de 508 ppp. La netteté est irréprochable, que ce soit pour lire ou regarder des vidéos. Le taux de rafraîchissement grimpe jusqu’à 144 Hz, idéal pour les jeux compétitifs compatibles, même si 120 Hz suffira déjà à la plupart des usages.

La luminosité peut atteindre un pic théorique de 7000 nits ; en pratique, on tourne plutôt autour de 2000 nits, largement suffisant pour rester lisible en plein soleil. La colorimétrie couvre 100 % du DCI-P3, avec des couleurs vives que l’on peut calmer dans les réglages. L’occupation d’écran dépasse les 94 %, offrant une immersion très agréable.

Sous le capot, la puce Snapdragon 8 Elite Gen 5, associée à 12 ou 16 Go de RAM, assure des performances de haut vol. Les jeux gourmands comme Genshin Impact ou Zenless Zone Zero tournent avec les graphismes au maximum sans ralentissement notable. La chauffe est mieux maîtrisée que sur le GT 7 Pro, grâce à un bridage léger du processeur pour maintenir des températures contenues, tout en restant autour de 60 fps sur la durée.

Photo, autonomie et logiciel : un haut de gamme très complet

Le module photo progresse franchement par rapport au GT 7 Pro. On retrouve :

• un capteur principal de 50 Mpx (f/1,8),

• un ultra grand-angle de 50 Mpx à 116° (f/2,0),

• un téléobjectif périscopique de 200 Mpx (f/2,6),

• une caméra selfie de 32 Mpx.

Le grand-angle délivre des images détaillées, lumineuses, avec une large plage dynamique, même de nuit si la scène est un minimum éclairée. Les couleurs sont un peu saturées, mais très “instagrammables”. L’ultra grand-angle progresse, mais reste en retrait : bords parfois flous, surexposition difficile à gérer et photos nocturnes souvent décevantes. Le téléobjectif, en revanche, est une vraie réussite : le zoom optique x3 et les clichés jusqu’en x10 restent très détaillés, lumineux et équilibrés. Au-delà, le zoom x120 devient surtout anecdotique. Les portraits au x3 sont réussis, même si la colorimétrie manque parfois un peu de naturel.

Côté vidéo, le GT 8 Pro filme jusqu’en 8K 30 fps et en 4K jusqu’à 120 fps

Mais c’est surtout l’autonomie qui impressionne. Sa batterie Titan de 7000 mAh permet deux jours d’usage classique sans forcer, et il est très difficile de le vider en une journée même avec beaucoup de jeu, de GPS et de streaming. La charge filaire 120 W permet un plein en environ 40 minutes (chargeur non inclus), tandis que la charge sans fil 50 W comble enfin une lacune du modèle précédent.

Sur le plan logiciel, Realme UI 7.0 basé sur Android 16 est fluide, très personnalisable et truffé de fonctions d’IA via “NEXT AI” : résumés intelligents de notifications, traduction, aide au cadrage photo, etc. On apprécie aussi l’émetteur infrarouge, l’alerte en direct autour de la caméra frontale et une meilleure interopérabilité avec l’écosystème Apple. On regrettera surtout le nombre d’applications préinstallées et un suivi logiciel limité à 4 ans de mises à jour majeures et 5 ans de correctifs de sécurité, un peu en retrait face aux 7 ans promis par certains concurrents.

Proposé à partir de 999 €, le Realme GT 8 Pro offre donc un rapport performances/autonomie/prix extrêmement agressif, faisant de lui un candidat très sérieux pour les gamers et les gros utilisateurs en 2025–2026.

Alors, prêt à révolutionner tes usages ou juste à rendre jaloux tout le bureau ? Le meilleur moyen de le savoir, c’est d’essayer !