Même Tom Cruise n’a pas osé : ce film relance une cascade interdite, avec une chute réelle et une tension maximale inédites depuis 35 ans

Assassin en chute libre sous le ciel lumineux.

Lorsqu’Ubisoft confie en 2016 l’adaptation de sa saga culte au cinéma, l’ambition est claire : offrir un spectacle fidèle à l’esprit des jeux vidéo, connu pour son réalisme, ses parkours audacieux et ses fameux « sauts de la foi ». À l’écran, le film divise. En coulisses en revanche, une prouesse unique entre dans l’histoire du cinéma d’action. Derrière une scène qui paraît presque anodine se cache en réalité l’un des sauts les plus dangereux réalisés depuis trente ans. Un paradoxe qui continue d’alimenter les discussions des fans et des amateurs de cascades.

Un saut insensé… pourtant presque dissimulé au montage

Pour préserver l’authenticité visuelle de l’univers Assassin’s Creed, le réalisateur Justin Kurzel refuse de recourir à une doublure numérique pour le geste iconique des Assassins. Il fait appel à Damien Walters, cascadeur reconnu pour ses chutes extrêmes et son engagement dans les performances les plus risquées. Walters effectue alors un saut de 38 mètres, présenté comme le plus impressionnant de ces trente-cinq dernières années. Même des franchises réputées pour leur audace, comme Mission Impossible, n’ont pas osé reproduire un tel exploit à l’identique.

L’objectif est limpide : renforcer l’immersion en filmant un véritable corps se jetant dans le vide, sans câbles visibles et sans trucages majeurs. L’équipe installe un dispositif de sécurité minimaliste afin de préserver la pureté du geste. Lors du tournage, la scène dégage une intensité spectaculaire, proche de l’esprit des jeux vidéo. Pourtant, le résultat final laisse perplexe. La post-production, chargée de recomposer le décor numérique autour de l’action, édulcore la sensation de vertige. Ce qui devait être un moment emblématique se retrouve ironiquement estompé, presque banalisé par des effets visuels trop présents.

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Personne sautant depuis une plateforme élevée.

Quand la réalité dépasse la fiction, mais que le film n’en profite pas

Ce décalage entre la prouesse physique et sa restitution à l’écran illustre l’un des grands paradoxes du film. Alors que l’équipe a tout mis en œuvre pour éviter l’artificialité, le montage final donne l’impression inverse. Certaines critiques soulignent que la scène paraît trop lisse, trop travaillée, au point d’en atténuer la force dramatique. L’exploit réel, pourtant exceptionnel, devient difficile à percevoir, comme dissimulé derrière un vernis numérique. Les spectateurs avertis apprécient l’engagement des équipes techniques, mais beaucoup regrettent que le film n’ait pas su capitaliser sur ce moment pour renforcer son impact émotionnel.

Malgré la présence de Michael Fassbender et une volonté sincère de respecter la mythologie Assassin’s Creed, le long-métrage ne rencontre pas le succès espéré. Toutefois, cette anecdote perdure comme symbole des ambitions du projet et du respect porté à l’œuvre originale. Elle rappelle que Hollywood repose encore parfois sur de véritables exploits humains, même si ceux-ci ne brillent pas toujours à leur juste valeur. Alors que Netflix prépare une nouvelle adaptation sous forme de série, les fans espèrent une approche plus équilibrée, capable de sublimer l’héritage de la franchise tout en mettant mieux en lumière les performances qui la rendent si iconique.

En résumé : le saut de la foi façon Assassin’s Creed prouve que les cascades réelles ont encore la classe, mais se font trop vite engloutir par les CGI, dommage ! Tout n’est pas perdu : la prochaine adaptation pourrait enfin rendre justice à ces moments épiques. Alors, prêt à sauter dans le prochain débat geek ?

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