Marty Supreme : Comment A24 et Chalamet ont transformé un film de ping-pong en phénomène viral
Imagine, tu sors un film dans une poignée de salles et il pulvérise des records que même des blockbusters peinent à atteindre. C’est le pari fou réussi par Marty Supreme, le dernier bébé de Josh Safdie (la moitié du duo derrière Uncut Gems) et du studio A24. Alors que le film n’est même pas encore sorti partout, il est déjà sur toutes les lèvres. Accroche-toi, on t’explique pourquoi ce drame sportif est en train de devenir un véritable phénomène.
Un biopic sous adrénaline
Le film nous plonge dans le New York des années 1950 à la suite de Marty Mauser, un jeune prodige du tennis de table. Le mec est un génie de la raquette, mais il est fauché et son entourage semble faire tout son possible pour le bloquer. Déterminé à participer au championnat du monde, il va enchaîner les combines et les arnaques. Dans sa course folle, il croisera un riche homme d’affaires, un gangster à ses trousses et une star de cinéma sur le retour jouée par Gwyneth Paltrow.
Pour incarner ce personnage plus grand que nature, inspiré du vrai pongiste Marty Reisman, on retrouve un Timothée Chalamet totalement investi. La légende dit qu’il s’entraîne pour ce rôle depuis sept ans, emportant une table de ping-pong sur les tournages de Dune et Wonka. Rien que ça. Le casting est tout aussi fou, avec la présence de Fran Drescher (oui, l’iconique Nounou d’enfer), le rappeur Tyler, The Creator, et même le réalisateur culte Abel Ferrara en mafieux.
Une stratégie marketing suprême
Si Marty Supreme fait autant de bruit, c’est aussi parce que A24 a orchestré une campagne de promotion absolument géniale. Oublie le rose de Barbie, la nouvelle couleur tendance, c’est l’orange, comme les balles de ping-pong du film. Chalamet et sa compagne Kylie Jenner sont apparus en tenues orange assorties, un dirigeable orange a survolé Los Angeles et les produits dérivés s’arrachent déjà à prix d’or.
Le coup de maître ? Une fausse réunion marketing sur Zoom, devenue virale, où Chalamet, jouant un ego surdimensionné, proposait des idées promotionnelles délirantes. Un coup de com’ fumeux et brillant qui a fait du film un événement avant même que quiconque ne l’ait vu.
Déjà un favori pour les Oscars ?
OK, la hype c’est bien, mais le film en lui-même, il vaut quoi ? D’après les premiers avis de la presse américaine, qui a pu le découvrir en avant-première, c’est un véritable triomphe. Les critiques sont unanimes et parlent déjà de la « meilleure performance de la carrière » de Timothée Chalamet, le comparant à un jeune loup de Wall Street et le plaçant comme un favori pour les Oscars.
Josh Safdie, qui réalise ici son premier film en solo, livrerait une mise en scène « hypercinétique » et « électrisante », dans la lignée de ses précédents travaux. Le film est décrit comme une « odyssée frénétique » qui mélange les genres avec une énergie folle. Même Gwyneth Paltrow, qui fait son grand retour au cinéma, y va de sa petite anecdote en parlant de ses « très nombreuses » scènes intimes avec Chalamet.
Au final, que ce soit grâce à son histoire, à la performance habitée de son acteur principal ou à sa campagne marketing savamment orchestrée, Marty Supreme s’annonce comme la déferlante cinématographique de ce début d’année 2026. On a hâte de voir si le film est à la hauteur de sa propre légende. Le rendez-vous est pris pour le 18 février en France.