Pillion : la rom-com BDSM avec Alexander Skarsgård qui retourne Cannes
Tu pensais avoir tout vu en matière de comédies romantiques ? Attends de découvrir Pillion, le premier film de Harry Lighton qui a secoué le Festival de Cannes. Oublie les clichés à l’eau de rose, ici on parle d’une romance SM entre un jeune homme timide et un biker charismatique. Oui, tu as bien lu.
L’amour au temps du cuir et des chaînes
Imagine un peu le topo : Colin (incarné par le génial Harry Melling, que tu as sûrement vu dans Harry Potter), un type plutôt effacé qui vit encore chez ses parents, croise la route de Ray (le sculptural Alexander Skarsgård), le chef d’un gang de motards gays. Le coup de foudre est immédiat, mais la suite est loin d’être conventionnelle. Ray initie Colin à son univers, où le passager de la moto, le « pillion », est un soumis. Commence alors une relation de domination et de soumission, traitée non pas comme un drame sordide, mais comme une véritable comédie romantique.
Ce qui rend Pillion si spécial, c’est sa capacité à jongler avec les genres. Le film emprunte les codes de la rom-com pour raconter une histoire d’amour et d’émancipation personnelle à travers le prisme du BDSM. D’après les critiques, le résultat est à la fois « sexy et troublant qu’étrangement doux et mignon » [troiscouleurs.fr](https://www.troiscouleurs.fr/cinema/cannes-2025-pillion-harry-lighton/). Loin de chercher la provocation facile, le réalisateur Harry Lighton explore avec une tendresse surprenante la complexité des sentiments et la quête de soi.
Un casting cinq étoiles et une réalisation maîtrisée
Le duo d’acteurs est l’une des plus grandes forces du film. L’alchimie entre Harry Melling et Alexander Skarsgård est décrite comme « imparable » et leur performance « incroyable d’humanité » [cinemateaser.com](https://cinemateaser.com/chroniques/cannes-2025-pillion/). Skarsgård, parfait en motard dominant mais protecteur, et Melling, touchant en jeune homme qui découvre sa propre force dans la soumission, livrent des prestations complexes et nuancées. Ils ont d’ailleurs travaillé en étroite collaboration avec de vrais membres du Gay Bikers Motorcycle Club (GBMCC) pour plus d’authenticité [vanityfair.fr](https://www.vanityfair.fr/article/pillion-une-histoire-damour-et-de-bdsm-au-festival-de-cannes-2025).
Pour son premier long-métrage, Harry Lighton signe une œuvre « stupéfiante de maîtrise » [troiscouleurs.fr](https://www.troiscouleurs.fr/cinema/cannes-2025-pillion-harry-lighton/), qui évite les clichés et ne juge jamais ses personnages. Le film ose montrer des scènes crues, mais elles servent toujours le propos et l’exploration de la relation entre les deux hommes. Le film est salué pour sa justesse et sa capacité à trouver « la tendresse dans des situations inattendues » [actu.fr](https://actu.fr/cinema/cannes-2025-chronique-d-une-romance-sm-entre-un-jeune-gay-et-un-biker-pillion-brille-par-sa-tendresse_62666054.html).
Si tu cherches une histoire d’amour qui sort des sentiers battus, avec des personnages complexes et une réalisation audacieuse, Pillion est fait pour toi. Le film prouve qu’on peut aborder des sujets considérés comme tabous avec intelligence, humour et une bonne dose d’humanité. Une vraie bouffée d’air frais qui bouscule les codes et qui, on l’espère, trouvera bientôt le chemin de nos écrans.
J’ai trouvé ouf que les acteurs aient bossé avec un vrai club de motards gays. Ca doit vraiment apporter une touche d’authenticité rare !