Larmes garanties : ce film sur Netflix touche en plein cœur et révèle la tenue de votre mascara
Lorsque les jours deviennent gris et que l’envie de réconfort se fait sentir, rien de tel qu’un film qui met en avant les liens familiaux.
Après un été dominé par les débats passionnés entre la team Conrad et la team Jeremiah, pourquoi ne pas remettre la sororité au cœur de vos priorités ? Disponible depuis le 20 septembre 2024 sur Netflix, Ses trois filles raconte avec intensité et délicatesse l’histoire de trois sœurs réunies au chevet de leur père mourant.
Entre tensions, éclats de voix et moments de tendresse, ce huis clos familial explore l’amour fraternel sous toutes ses nuances.
La sororité au cinéma : des histoires qui marquent
Depuis plusieurs décennies, le cinéma célèbre la force des liens entre femmes. Qu’il s’agisse de rébellion, d’entraide ou de résilience, de nombreux films cultes ont su capter l’essence de la sororité. On pense évidemment à Thelma et Louise (1991), véritable ode à la liberté, ou encore à Ma meilleure ennemie (1998), qui explore des relations complexes avec une grande sensibilité. Les adaptations successives des Quatre filles du docteur March ont elles aussi marqué des générations de spectateurs, en offrant un regard tendre et puissant sur les liens entre sœurs.
Pour celles et ceux en quête de perles plus discrètes, Le sourire de Mona Lisa (2003), porté par Julia Roberts et Kirsten Dunst, demeure un incontournable. Ces films, qu’ils soient dramatiques ou plus légers, rappellent que la solidarité féminine reste une source d’inspiration inépuisable. Ses trois filles s’inscrit dans cette lignée en proposant une histoire intime, bouleversante et universelle.
Un huis clos familial au cœur de New York
Réalisé par Azazel Jacobs et présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto (TIFF) en 2023, Ses trois filles a immédiatement séduit critique et public. Le film réunit trois actrices exceptionnelles : Carrie Coon, Elizabeth Olsen et Natasha Lyonne. Ensemble, elles incarnent trois sœurs que la vie a éloignées mais que la maladie de leur père force à réunir.
Katie (Carrie Coon), l’aînée, adopte une posture critique vis-à-vis du mode de vie de Rachel (Natasha Lyonne), la cadette. Les reproches fusent, les rancunes refont surface, et très vite, les tensions explosent. Christina (Elizabeth Olsen), la benjamine, jusque-là en retrait, finit elle aussi par laisser éclater sa colère. L’appartement new-yorkais où se déroule l’intrigue devient progressivement oppressant, reflet des blessures accumulées au fil des années.
Derrière les disputes et les éclats de voix, le film explore des thématiques universelles : la peur de la perte, la difficulté à pardonner, la culpabilité enfouie et l’amour fraternel qui subsiste malgré tout. C’est un récit où l’intime devient universel, où chaque spectateur peut retrouver une part de sa propre histoire familiale.
Un film à partager entre sœurs
Si Ses trois filles est un drame, il n’est jamais dénué de douceur. Chaque scène, aussi tendue soit-elle, finit par révéler une lueur d’espoir. En confrontant ses héroïnes à leurs regrets et à leurs non-dits, le film les pousse à renouer avec l’essentiel : l’amour qu’elles se portent, malgré leurs différences.
Regarder ce film avec une sœur, c’est accepter de rire, de pleurer, et peut-être d’ouvrir la porte à une conversation sincère. Parce qu’au-delà du récit, Ses trois filles met en lumière la complexité mais aussi la richesse des liens fraternels.
En cette période où l’on cherche souvent du réconfort à travers les écrans, ce drame familial agit comme un miroir tendre et brutal à la fois. Il nous rappelle que, même au cœur des disputes les plus vives, la solidarité et l’amour finissent toujours par triompher.