Sydney Sweeney humiliée par le flop de Christy : le film s’effondre dès le premier week-end
Sydney Sweeney semblait prête à franchir un nouveau cap avec Christy, le biopic signé David Michôd. Connue pour ses rôles marquants dans The Handmaid’s Tale et Euphoria, puis pour son virage hollywoodien avec Tout sauf toi, l’actrice se lançait ici dans un défi physique et émotionnel : incarner Christy Martin, icône de la boxe féminine. Un rôle exigeant, porteur de valeurs fortes autour du dépassement de soi, du combat contre les violences conjugales et de la reconnaissance du sport féminin.
Pourtant, malgré une histoire inspirante et un casting solide, Christy n’a pas réussi à séduire le public américain. Sorti le 7 novembre, le film s’est pris un véritable K.O. dès son premier week-end d’exploitation.
Un démarrage catastrophique pour Sydney Sweeney et David Michôd
Le verdict du box-office est sans appel : Christy n’a rapporté que 1,3 million de dollars pour son week-end d’ouverture, une somme dérisoire face à ses 2011 copies diffusées à travers le pays. Cela représente à peine 648 dollars par salle, un chiffre historiquement bas. Le film se place 11e du classement hebdomadaire, loin derrière Tron: Ares ou Springsteen, pourtant en exploitation depuis plusieurs semaines.
À titre de comparaison, Nuremberg, avec Rami Malek et Russell Crowe, a engrangé 4,4 millions de dollars avec moins de copies. Même constat pour Die My Love, porté par Jennifer Lawrence et Robert Pattinson, qui a atteint 2,8 millions dès son lancement.
Selon Box Office Mojo, Christy entre même dans le triste top 15 des pires démarrages de l’histoire américaine pour un film distribué sur plus de 2000 écrans. Il se retrouve aux côtés de flops notoires comme The Empty Man ou Playmobil, le film.
Un nouvel exemple de l’effondrement du star system
Cet échec n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une tendance lourde d’Hollywood : le déclin du star system, où la notoriété d’un acteur ne garantit plus le succès d’un film. Les récents revers de productions ambitieuses comme The Fall Guy avec Ryan Gosling, Babylon avec Margot Robbie ou Furiosa avec Anya Taylor-Joy illustrent cette mutation du public.
Sydney Sweeney, qui enchaîne les projets, semble particulièrement touchée : Christy est son troisième revers consécutif après Eden de Ron Howard et Americana, sorti directement en VOD. Son image, pourtant populaire, ne suffit plus à mobiliser les spectateurs.
C’est aussi un coup dur pour Black Bear Pictures, qui distribuait pour la première fois un film sur le sol américain. L’entreprise espérait sans doute capitaliser sur la popularité de Sweeney et la force du récit biographique, mais le résultat laisse un goût amer.
Un avenir incertain pour la sortie française
En France, Christy ne sortira que le 4 mars 2026. Mais là encore, la bataille s’annonce difficile : il devra affronter The Bride! de Maggie Gyllenhaal et Die My Love. Malgré tout, la performance physique et dramatique de Sydney Sweeney pourrait lui permettre de briller sur d’autres terrains, peut-être auprès de la critique ou lors de festivals.
Reste à savoir si le public hexagonal offrira à Christy une seconde chance, ou si ce biopic inspirant restera comme l’un des plus gros échecs du cinéma américain récent.