Haunted Hotel sur Netflix : cette série animée promettait l’effroi, mais c’est le scénario qui fait peur

Personnages animés dans un manoir hanté.

Tu t’es déjà demandé ce que ça ferait de passer une nuit dans un endroit qui ne sait pas choisir entre le génie et le n’importe quoi ?
Prépare-toi à explorer un univers où l’étrange claque la bise à l’absurde et où les scénarios échappent plus vite que ton dernier mot de passe Wi-Fi.

Ici, tu risques de croiser des créatures hallucinantes, chercher un fil conducteur aussi introuvable qu’un bouton pause sur Netflix… et rigoler, peut-être, d’un malaise délicieux.
Accroche-toi, la visite guidée commence à peine !

Un hôtel hanté, mais pas par l’intelligence

L’intérieur de l’Underval Hotel, c’est comme plonger dans un océan visuel avec des monstres d’une créativité hallucinante mais sans carte ni boussole pour te guider dans l’histoire. On s’extasie devant des créatures qui auraient pu naître d’une collaboration entre Guillermo del Toro et Tim Burton sous effets spéciaux, mais là où on attendait un tissage serré de récits captivants, on se retrouve plutôt à écouter le silence gênant d’un scénariste en panne. C’est toute la tristesse de voir un potentiel épique gâché par un fil narratif aussi fin qu’un fil d’araignée un matin de rosée.

Des créatures en pagaille, des guests qui flippent, mais une intrigue en mode somnambule

Tu veux du monstre ? Hommes-papillons dévoreurs, hippies maléfiques, tentacules à foison… c’est le buffet à volonté pour fans de l’étrange. Hélas, l’équipe de « Haunted Hotel » semble avoir confondu qualité avec quantité. Entre des créatures spectaculaires et des guests qui ont l’air de se demander pourquoi ils ont signé pour ça, l’intrigue zigzague comme un zombie en manque de caféine.

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Le vrai thriller ici, c’est de chercher désespérément la trame narrative sous ce chaos visuel. S’il single-même un peu de cette énergie débordante dans un scénario qui tienne la route, peut-être que notre pauvre gérante aurait moins l’air de ramer dans un océan de tentacules. À présent, reste accroché, on parie que la suite pourrait bien te surprendre (si elle arrive un jour)!

Quand l’héritage Rick et Morty prend la poussière dans la chambre 237

Attendu comme le messie du weird et du saugrenu, « Haunted Hotel » devait être la croisée des chemins entre l’audace de Rick et Morty et le mystère de la chambre 237 de « Shining ». Hélas, là où on espérait une explosion de créativité, on se retrouve avec un feu d’artifice mouillé. À la place des dialogues percutants et des intrigues déjantées, c’est un désert narratif ponctué d’absurdités tièdes et d’humour qui peine à émoustiller même le fantôme le plus indulgent.

En voulant trop embrasser, Haunted Hotel éparpille son héritage potentiel dans un couloir d’ombres et de miroirs déformants. Les fans de la première heure comme les nouveaux arrivants restent sur leur faim, guettant un tour de magie qui ne vient jamais. Peut-être qu’un retour aux sources, avec une pincée de folie contrôlée, pourrait raviver l’étincelle de cette série. Sinon, elle risque de rester un « hôtel fantôme » où même les esprits les plus aventureux ne voudront plus réserver de chambre.

Bref, « Haunted Hotel » déballe plus de monstres que de bonnes idées, affichant une façade sublime mais un récit qui, lui, dort à la réception. Certes, tout n’est pas à jeter sous prétexte de scénariste égaré, mais faut avouer : le check-out s’impose fissa. Allez, qui sait ? Peut-être que la prochaine cloche sonnera le réveil de la bête narrative…

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