Le retour que personne n’avait demandé : Uwe Boll s’attaque encore à Alone in the Dark
Tu te souviens de 2005 ? De cette douleur sourde en sortant du cinéma après avoir vu l’adaptation de Alone in the Dark ? Accroche-toi bien à ton fauteuil, car le maestro de la nanarologie est de retour. Oui, Uwe Boll, le réalisateur que la critique adore détester, a décidé que le monde avait assez ri et qu’il était temps de remettre le couvert avec une nouvelle adaptation du jeu vidéo culte.
Le roi du nanar n’avait pas dit son dernier mot
Pour les plus jeunes qui n’ont pas connu cette époque sombre, petit rappel. Uwe Boll est une légende à sa manière. Un réalisateur allemand qui s’est fait une spécialité des adaptations de jeux vidéo, souvent avec un budget conséquent et un résultat… disons, inoubliable. On lui doit des « chefs-d’œuvre » comme House of the Dead, avec ses extraits du jeu en plein milieu du film, ou encore BloodRayne et ses suites. Sa réputation est telle qu’il a littéralement boxé contre ses détracteurs. Et il a gagné. C’est dire le personnage.
Un nouveau Alone in the Dark, vraiment ?
Après une décennie plutôt calme, on le pensait à la retraite, profitant de son argent pour ouvrir des restaurants (ce qui est vrai). Mais non. L’appel du cinéma, ou peut-être l’envie de nous faire à nouveau grincer des dents, a été plus fort. Il annonce donc un nouveau film Alone in the Dark, qui sera, selon ses dires, une adaptation plus fidèle et plus sombre. On a envie de le croire, vraiment. Mais c’est un peu comme si ton ex qui a brûlé ta maison te promettait de juste venir arroser les plantes cette fois. La méfiance est de mise.
Pourquoi on va quand même regarder ?
Alors, pourquoi cette annonce nous fait secrètement frissonner d’excitation ? Parce qu’on est comme ça. On adore détester. Un film de Uwe Boll, c’est un événement. C’est la promesse d’une soirée pizza entre potes à hurler sur chaque scène, à relever les incohérences et à se demander comment tout cela a pu être financé. C’est un spectacle, un carnage annoncé qu’on ne peut s’empêcher de regarder, tel un accident de train au ralenti. C’est du cinéma, à sa façon.
Alors, Uwe, on ne t’attendait plus, mais maintenant que tu es là, surprends-nous. Prouve-nous qu’une rédemption est possible. Ou, à défaut, offre-nous le nanar de la décennie. Dans tous les cas, on sera là, pop-corn à la main, prêts à savourer le spectacle. Et franchement, on a déjà hâte d’en reparler.
Le coup du boxeur qui gagne contre ses détracteurs j’ai jamais vu ça lol. C’est clair que ce gars est unique en son genre !