Oublie Rocky, le film de sport le mieux noté de 2025 est une pépite que tu n’as pas vue
Soyons honnêtes deux minutes. Le film de sport, c’est souvent la même rengaine : un montage d’entraînement sur une musique pop, un outsider qui gagne à la dernière seconde, et tout le monde qui pleure de joie. On connaît le refrain. Mais si je te disais que 2025 nous a pondu un trésor caché, un film qui dépoussière le genre avec la subtilité d’un uppercut bien placé ? Ce film, c’est Green and Gold, et il affiche un score insolent de 98% sur le Tomatometer. Pourtant, il y a de fortes chances que tu n’en aies jamais entendu parler.
Le film de sport, ce plaisir pas si coupable
On a tous nos classiques. Des films comme Rocky ou Raging Bull ont prouvé que le sport pouvait être une formidable métaphore de la condition humaine. [gqmagazine.fr](https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/article/les-15-meilleurs-films-de-sport-selon-gq) D’autres, comme le culte Slap Shot, nous ont offert des moments de pure comédie et de folie [rds.ca](https://www.rds.ca/fais-ton-classement/les-meilleurs-films-de-sport). Mais le genre est aussi rempli de clichés gros comme un camion. On pense à l’entraîneur qui motive ses troupes avec un discours larmoyant ou à l’équipe de bras cassés qui devient championne du monde contre toute attente. C’est sympa, mais rarement surprenant.
Et c’est là que Green and Gold entre en jeu et met tout le monde d’accord.
Alors, « Green and Gold », ça déboîte ?
Imagine un film qui aurait l’intelligence tactique de Moneyball et l’âme d’un Creed, mais sans les gants de boxe. « Green and Gold » nous plonge dans le monde brutal et ultra-rapide du hurling, en Irlande. Oublie le foot US, ici on parle d’un sport ancestral qui se joue avec des crosses et un courage qui frôle l’inconscience.
Le film suit une équipe quasi-amateur aux couleurs vertes et or, au bord de la dissolution. Leur nouveau coach n’est pas un ancien champion au grand cœur, mais un jeune statisticien obsédé par la data, un véritable maître de jeu qui voit le terrain comme un plateau de Warhammer. Il ne parle pas de « gagner avec le cœur », mais d’optimiser les trajectoires, d’exploiter les failles statistiques de l’adversaire et de transformer ses joueurs en une machine implacable. C’est un film de sport pour ceux qui aiment les belles mécaniques, les stratégies complexes et les personnages qui frôlent la folie pour atteindre leur but.
Une révélation passée sous les radars
Avec son score de 98% et son statut « Verified Hot », « Green and Gold » est un véritable phénomène critique. Le récit est captivant, la réalisation nerveuse et, surtout, le film évite tous les pièges du genre pour se concentrer sur l’obsession de la gagne et la déconstruction du mythe du héros sportif. On est plus proche de la tension psychologique d’un Foxcatcher que d’une comédie feel-good. [gqmagazine.fr](https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/article/les-15-meilleurs-films-de-sport-selon-gq)
C’est une œuvre exigeante mais incroyablement gratifiante, qui, un peu comme l’excellente série documentaire fictive L’Or à bout de bras sur le basket aux JO de Paris 2024, prouve que 2025 est un grand cru pour les histoires de sport intelligentes [allocine.fr](https://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=1000000427.html). Alors que les blockbusters habituels occupent tout l’espace médiatique, cette pépite est passée quasi inaperçue.
Si tu es un cinéphile, un rôliste dans l’âme ou simplement un geek curieux qui cherche une histoire forte et originale, tu te dois de découvrir « Green and Gold ». C’est le genre de film qui te rappelle pourquoi tu aimes le cinéma : pour être surpris, secoué et embarqué dans un univers que tu ne connaissais pas. Alors, fonce le dénicher, tu ne le regretteras pas.