Après y avoir joué, je n’ai plus de doute : Pragmata sera le jeu qui marquera 2026 à jamais
À l’occasion du Tokyo Game Show, j’ai eu la chance de rejouer à Pragmata, et une chose est sûre : ce jeu ne doit pas passer sous votre radar. Trop discret face aux mastodontes de l’industrie, le nouveau projet de Capcom s’annonce pourtant comme l’une des plus belles surprises de 2026. Après plusieurs reports, Pragmata semble enfin prêt à révéler tout son potentiel. Et croyez-moi, il a de quoi faire trembler la concurrence.
Un jeu plus ambitieux qu’il n’y paraît
Annoncé comme un simple jeu de tir à la troisième personne, Pragmata se révèle beaucoup plus profond qu’on ne l’imaginait. L’histoire nous plonge dans une atmosphère de science-fiction, au cœur d’une station spatiale mystérieuse où le joueur incarne un protagoniste accompagné de Diana, une fillette androïde capable de hacker les ennemis. Ce système de piratage, à la fois intuitif et stratégique, donne une dimension tactique inédite aux affrontements : chaque combat devient un mélange d’action nerveuse et de réflexion, entre gestion d’armes, de buffs et de débuffs.
Lors de ma dernière session, j’ai pu découvrir le Refuge, une base centrale qui sert de hub d’exploration. Grâce à elle, le jeu dévoile une structure proche d’un Metroidvania, où l’on retourne régulièrement dans des zones déjà visitées pour débloquer de nouveaux passages grâce aux améliorations acquises. Cette mécanique renforce l’aspect immersif du jeu tout en rappelant certaines influences comme Dead Space – mais sans la dimension horrifique, puisque les ennemis sont des machines, non des monstres organiques.
Avec une telle richesse de gameplay et une direction artistique unique, Pragmata s’impose comme une expérience ambitieuse, mêlant poésie, action et mystère. C’est un projet qui semble avoir trouvé son identité, entre science-fiction émotive et aventure spatiale captivante.
Capcom, plus créatif que jamais
L’année 2026 s’annonce particulièrement dense pour Capcom. Dès février, les joueurs pourront découvrir Resident Evil Requiem, suivi en mars par Monster Hunter Stories 3: Twisted Reflection. Mais c’est Pragmata, prévu un peu plus tard dans l’année, qui pourrait bien voler la vedette.
Ce qui rend Pragmata si particulier, c’est qu’il s’agit d’une nouvelle licence, un projet totalement original dans une industrie souvent saturée de suites et de remakes. Capcom prend ici un risque calculé, dans la lignée de ses récentes expériences comme Exoprimal ou Kunitsu-Gami: Path of the Goddess. Si le premier a déçu, le second a su séduire par son originalité, même s’il n’a pas rencontré le succès commercial espéré.
Ce contexte rend Pragmata d’autant plus crucial pour l’éditeur japonais. En cas d’échec, Capcom pourrait être tenté de se replier sur ses valeurs sûres – Resident Evil, Monster Hunter, Street Fighter ou Devil May Cry – au détriment de l’innovation. Mais si le jeu parvient à convaincre, il pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère pour l’éditeur, prouvant qu’il est encore possible de créer des univers inédits dans le paysage vidéoludique actuel.
Soutenir l’originalité dans le jeu vidéo
Dans un marché où les licences établies dominent, soutenir un jeu comme Pragmata est presque un acte militant. C’est encourager la créativité, l’expérimentation et la prise de risque dans une industrie trop souvent frileuse. Car au-delà de ses mécaniques de jeu prometteuses, Pragmata symbolise quelque chose de plus grand : la volonté de sortir des sentiers battus, de proposer un récit et une expérience qui ne ressemblent à aucun autre.
Capcom prouve ici qu’il croit encore à la puissance des nouvelles idées. Et même si le succès commercial n’est pas garanti, le simple fait que Pragmata voie enfin le jour est déjà une victoire pour les joueurs qui attendent autre chose que des remakes ou des reboots.
À l’heure où le jeu vidéo tend à privilégier la sécurité au détriment de la créativité, Pragmata incarne une lueur d’espoir. En 2026, il faudra peut-être oser sortir des blockbusters attendus pour s’aventurer vers cette nouvelle étoile de la science-fiction. Et si l’avenir du jeu vidéo passait justement par ce genre d’expériences audacieuses ?
