Sabrina : cette énorme incohérence sur le Père Noël que tu n’as jamais vue

Personnes en costumes de Noël, décor festif.

Accroche-toi à ton balai magique, on va dépoussiérer nos VHS mentales. Si tu as grandi dans les années 90, tu as forcément passé tes fins de journée devant Sabrina, l’apprentie sorcière. Une série culte qui, près de 30 ans plus tard, nous laisse avec un mystère aussi épais que le Grimoire : une incohérence scénaristique monumentale qui, encore aujourd’hui, fait marrer les fans les plus attentifs.

Le Père Noël ? Connais pas !

Le crime a lieu durant la saison 3, dans l’épisode spécial « Christmas Amnesia ». Le pitch est simple : après une fête un peu trop « anti-Noël » dans l’Autre Royaume, Sabrina efface par erreur la fête de la mémoire des mortels. Oups. Pour réparer sa boulette, elle doit retrouver l’esprit de Noël et croise, sur son chemin, le vrai Père Noël en personne. Et là, c’est le drame : notre sorcière préférée est totalement stupéfaite de découvrir qu’il existe vraiment. Surprise, étonnement, grands yeux… la totale.

Amnésie, quand tu nous tiens…

Le hic ? C’est que cette rencontre n’est absolument pas la première. À peine un an plus tôt, dans la saison 2, l’épisode « Sabrina Claus » nous montrait une tout autre histoire. Sabrina, alors en pleine crise d’égoïsme, devait aider un certain Bob (le génial John Ratzenberger) à retrouver l’altruisme de Noël. Surprise, ce Bob n’était autre que le Père Noël. Mieux encore, après un petit accident, Sabrina avait elle-même distribué les cadeaux aux enfants du monde entier à sa place ! Comment peut-on passer de « livreuse officielle du Père Noël » à « totalement surprise de son existence » en douze petits mois ? Les scénaristes avaient-ils abusé du lait de poule ?

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Alors, on zappe la logique ?

Cette pirouette scénaristique est un parfait exemple de la manière dont fonctionnaient les sitcoms des années 90. À une époque sans fan-théories sur Reddit, la continuité narrative était souvent sacrifiée sur l’autel du gag de l’épisode. Un spécial Noël devait fonctionner de manière autonome, quitte à créer un petit AVC scénaristique. Aujourd’hui, à l’ère du Marvel Cinematic Universe où le moindre détail est analysé, une telle erreur provoquerait un tollé. Mais pour Sabrina, cela ajoute une couche de charme désuet. C’est le genre de « défaut » qui rend le revisionnage encore plus savoureux.

Finalement, cette incohérence ne fait que renforcer le statut culte de la série. Elle nous rappelle une époque plus simple de la télévision, où la magie de l’instant primait sur la logique à long terme. Et avouons-le, on ne l’aimerait pas autant si elle était parfaite.

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