Stranger Things 5 : Le coming out de Will, bien plus qu’un secret de polichinelle
On s’en doutait tous un peu, non ? Que Will Byers n’était pas seulement tourmenté par le Vecna, mais aussi par des sentiments un peu plus… compliqués. La saison 5 de Stranger Things a enfin officialisé la chose, et ça fait du bien. Attention, cet article révèle des éléments importants de l’intrigue de la dernière saison.
Will Byers : un héros à cœur ouvert
Dans la dernière saison de Stranger Things, Will Byers, joué par Noah Schnapp, saute enfin le pas et révèle son homosexualité. Ce moment, attendu par de nombreux fans, apporte une nouvelle profondeur émotionnelle au personnage et à la série tout entière. L’arc narratif de Will est central pour le dénouement de la série, ajoutant une touche de réalisme et de sensibilité au milieu des horreurs surnaturelles qui secouent Hawkins.
Les créateurs, les frères Duffer, ainsi que l’acteur Noah Schnapp, ont souligné en interview l’importance de cette révélation pour l’évolution de Will et la conclusion de la saga. Il ne s’agit pas d’un simple ajout pour cocher une case, mais d’une part intégrante du personnage depuis le début.
Un coming out qui change tout (ou presque)
Loin d’être un simple détail, ce développement de personnage donne une nouvelle perspective sur les saisons précédentes. La gêne de Will, son sentiment d’être différent, tout prend un sens nouveau. Et au-delà de l’aspect purement narratif, cela offre une représentation bienvenue et nécessaire, d’autant plus dans le contexte des années 80 où se déroule la série.
Alors oui, on a tous un peu levé les yeux au ciel en mode « on le savait déjà », mais voir cette vérité enfin exprimée à l’écran, c’est une autre paire de manches. On passe d’un sous-entendu à quelque chose de concret, de réel. Et pour un personnage qui a passé le plus clair de son temps à se faire happer par des dimensions parallèles, un peu de réalité, ça ne fait pas de mal.
Cette révélation n’est pas juste un « moment ». C’est le cœur battant d’une saison finale qui a su mêler avec brio l’horreur cosmique et les tourments intérieurs de ses personnages. Et pour ça, on dit « merci les frères Duffer ».