Ce que Netflix ne dit pas sur The Abandons : une histoire vraie oubliée ressurgit à l’écran

Trois cavaliers portant des chapeaux en plein air.

As-tu déjà remarqué comme certains univers te happent sans prévenir, te laissant limite des grains de sable dans les chaussettes ?

Il suffit de quelques images pour hésiter entre réalité et imagination débordante. Et non, je ne parle pas du dernier manège à sensations.

Accroche-toi, car ce que tu t’apprêtes à découvrir va sûrement bousculer tes repères, tout en t’offrant une escapade qui pourrait bien te surprendre.

Une fiction originale portée par deux figures emblématiques

Avec The Abandons, Netflix met en avant l’un de ses duels les plus prometteurs : Fiona Nolan, immigrée irlandaise entourée d’orphelins et de marginaux, face à Constance Van Ness, héritière d’une puissante dynastie minière. Les deux femmes incarnent deux visions du pouvoir, deux façons de survivre dans un monde où la loi du plus fort dicte tout.

Kurt Sutter, créateur de séries cultes telles que The Shield ou Sons of Anarchy, compose ici un récit totalement imaginaire. Aucun des personnages ou des événements n’est tiré d’une source historique directe. Le clash entre Fiona et Constance relève donc pleinement de la fiction, offrant à Sutter une liberté totale pour construire un univers dramatique aussi vaste que brutal. L’interprétation de Lena Headey et Gillian Anderson, toutes deux habituées aux rôles complexes, donne une intensité rare à cette rivalité au féminin.

Un cadre inspiré de l’Amérique réelle des années 1850

Si The Abandons n’est pas une histoire vraie, son contexte, lui, est solidement ancré dans la réalité historique. La série se déroule au milieu des années 1850, dans le Nord-Ouest américain, alors territoire de Washington — une région encore sauvage, aux frontières mouvantes, marquée par la conquête de l’Ouest et les prémices de la guerre de Sécession.

La « destinée manifeste » justifie alors l’expansion vers l’Ouest, et l’État de droit peine à s’imposer face aux grandes familles, aux propriétaires terriens et aux consortiums miniers. Les exploitations agricoles sont régulièrement menacées d’expropriation, tandis que corruption, violence foncière et justice expéditive rythment le quotidien. C’est dans ce climat tendu et instable que Sutter inscrit son récit, empruntant les grandes lignes des luttes territoriales de l’époque pour nourrir sa fiction.

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Famille choisie contre aristocratie : le cœur émotionnel du récit

L’un des piliers de The Abandons réside dans la notion de famille choisie, thème cher à Kurt Sutter. Face à la toute-puissance des Van Ness, clan aristocratique persuadé que son héritage lui confère un droit naturel à dominer, Fiona Nolan construit une communauté de fortune composée d’orphelins, d’exclus et de laissés-pour-compte. Tous partagent un point commun : ils n’ont plus rien à perdre, sinon leur fidélité les uns envers les autres.

Ce contraste entre une dynastie installée et un groupe de survivants crée une tension dramatique puissante. La présence de Fiona, immigrée irlandaise catholique, renvoie également aux vagues d’immigration européenne confrontées à la pauvreté, au rejet et aux préjugés de l’époque. En mêlant luttes sociales, violence systémique et quête d’identité, Sutter donne à The Abandons une dimension profondément humaine qui dépasse le cadre du simple western.

En résumé : The Abandons t’embarque dans un western explosif et inventif, calibré pour le fun plus que pour le réalisme historique. Alors oui, tout n’est pas calibré sur du factuel pur, mais l’immersion et les rebondissements font carrément le job. Prêt à te laisser tenter ? On parie que tu vas en redemander !

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