Les fans de science-fiction vont adorer ce nouveau thriller spatial sorti sur Netflix

Personne en combinaison spatiale à l'intérieur d'une capsule.

T’es déjà tombé sur un film où tu te demandes dès les premières minutes si tu vas finir par accuser ton voisin de canapé ? La tension est à son comble, et tu sens que personne ne sortira indemne de ce voyage. Entre regards en coin et atmosphère sous pression, tu vas explorer un huis clos où chaque détail compte.

Mis en ligne en toute discrétion ce 19 novembre sur Netflix, I.S.S. est un film de science-fiction qui nous plonge dans un huis-clos angoissant où la confiance devient une denrée rare.

Sans faire de bruit, cette sortie attire déjà l’attention des amateurs de thrillers spatiaux et de tensions psychologiques. Entre conflit mondial, paranoïa et survie dans un espace confiné, ce long-métrage promet une atmosphère pesante… même si tout n’est pas parfait.

Un conflit mondial qui s’invite dans l’espace

L’intrigue se déroule dans un avenir proche : alors qu’un conflit mondial éclate sur Terre, les tensions se répercutent immédiatement à bord de la Station spatiale internationale. Les astronautes américains et russes, jusque-là habitués à collaborer, reçoivent soudain des ordres contradictoires : chacun doit prendre le contrôle de la station « par tous les moyens nécessaires ».

Ce point de départ, à la fois simple et redoutablement efficace, installe un climat de défiance où la moindre parole peut être interprétée comme une menace. Le décor de la station spatiale ne sert pas ici à explorer des phénomènes fantastiques ni à mettre en scène une catastrophe technique spectaculaire. Contrairement à Life : Origine inconnue ou Gravity, I.S.S. joue une carte plus réaliste : celle d’une nouvelle Guerre froide transposée en orbite. Le film cherche à imaginer les conséquences humaines d’un conflit géopolitique sur un petit groupe coincé dans un espace réduit.

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Un casting solide au service d’un huis-clos tendu

Le long-métrage peut compter sur un casting élégant pour porter cette tension : Ariana DeBose, oscarisée pour West Side Story, partage l’écran avec Pilou Asbæk (Game of Thrones) et Chris Messina (Sharp Objects). Derrière la caméra, on retrouve Gabriela Cowperthwaite, réalisatrice habituée aux documentaires et aux récits inspirés de faits réels. Le film s’appuie également sur un scénario de Nick Shafir, mentionné en 2020 sur la réputée « blacklist » hollywoodienne qui rassemble les meilleurs scripts non encore produits.

Visuellement, I.S.S. n’a pas vocation à rivaliser avec les mastodontes du genre. Les effets spéciaux sont corrects, sans être mémorables. L’essentiel se joue dans les regards, les silences, les micro-tensions et les choix moraux. C’est un film clairement calibré pour le public des plateformes : un thriller compact, rapide, plus psychologique que spectaculaire.

Un divertissement imparfait mais efficace

Si la promesse était alléchante sur le papier, certains pourront trouver que le film ne pousse pas la paranoïa assez loin. La mise en scène reste parfois en surface et peine à rendre certains personnages véritablement attachants. En seulement 1h35, Gabriela Cowperthwaite n’a pas toujours le temps de développer pleinement les arcs narratifs, ce qui limite l’impact émotionnel.

Les spectateurs pointilleux relèveront aussi plusieurs incohérences, notamment sur la maîtrise des langues : à bord de l’ISS, l’anglais et le russe doivent être parfaitement parlés par tous, ce qui n’est pas vraiment le cas ici. Mais ce choix scénaristique semble volontaire, afin d’accentuer les malentendus et la tension.

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Malgré ces réserves, I.S.S. reste un bon divertissement, surtout pour celles et ceux qui aiment les thrillers spatiaux à taille humaine. Sans révolutionner le genre, le film propose un huis-clos nerveux, parfaitement adapté à une soirée Netflix où l’on cherche plus la tension psychologique que la débauche d’effets spéciaux.

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