Ariana Grande dans Wicked 2 : les coulisses d’un tournage chaotique et d’un rôle qui pourrait tout changer
Tu sens ce parfum d’aventure et de mystère dans l’air ? Imagine, un univers où tout peut basculer en un battement d’ailes… ou un solo bien senti.
Ici, il va être question de paillettes, d’ambiguïté, et de questions qu’on n’ose jamais poser à voix haute, même après trois verres.
Prêt à lever le rideau ? Je t’emmène, et on va voir si la magie est au rendez-vous… ou si c’est juste un tour de passe-passe.
Un second acte plus sombre et politique
Si le premier film avait séduit le grand public mais divisé une partie des critiques françaises, souvent réticentes au genre de la comédie musicale, Wicked, partie 2 semble réussir là où son prédécesseur laissait encore des sceptiques. Le réalisateur Jon M. Chu opte ici pour une tonalité plus sombre, rompant avec l’esthétique parfois comparée à Harry Potter du premier opus. Cette évolution s’explique par l’intrigue elle-même, plus dense, plus politique, et profondément centrée sur l’évolution intérieure de ses héroïnes.
C’est ce virage que salue largement la presse. Libération décrit un film « plus sombre sur la post-vérité, hanté par les heures sombres de l’Amérique », louant une mise en scène plus « sobre » et plus « intime ». Les grands numéros de foule, emblématiques du premier volet, s’effacent au profit de scènes musicales plus minimalistes, pensées comme des respirations émotionnelles. Cette orientation permet d’apporter une nouvelle profondeur aux personnages, notamment Elphaba, incarnée par une Cynthia Erivo toujours aussi impressionnante vocalement.
Une cohérence narrative renforcée
De nombreux critiques voient dans cette seconde partie la justification même du choix de scinder le projet en deux films. Écran Large met en avant une « cohérence narrative et esthétique » parfaitement assumée, considérant que Wicked: For Good trouve son identité propre dans sa forme plus maîtrisée. Le film « isole ses personnages dans des set-pieces musicaux plus sobres », un choix qui, loin d’appauvrir le spectacle, en renforce l’impact émotionnel.
La scénographie, saluée de toutes parts, devient alors un élément central : majestueuse, enveloppante, au service des tourments et espoirs des protagonistes. Cette direction artistique affinée permet également d’introduire subtilement les éléments menant à l’arrivée de Dorothy, rendant le lien avec le mythe originel plus clair et plus organique.
Un accueil critique largement enthousiaste
Les éloges s’enchaînent du côté de la presse. Les Inrockuptibles soulignent la dimension politique du film, allant jusqu’à affirmer que Wicked, partie 2 est « la première super production d’Hollywood à acter aussi radicalement la disparition de la vérité au profit d’une vision progressiste ». Le film explore ainsi la relativité des points de vue et la multiplication des vérités possibles, un écho contemporain assumé.
Télérama parle d’un ensemble « spectaculaire » tandis que Première titre sans détour : « quand Hollywood retrouve sa magie ». Le magazine va même jusqu’à qualifier ce second opus de « meilleur blockbuster de l’année ». Après un accueil mitigé du premier film en France, cette suite semble inverser la tendance, séduisant critiques et spectateurs.
En bref, Wicked 2 t’embarque dans un Oz plus sombre, porté par un duo vocal qui brille… parfois trop fort !
Si l’alchimie entre sorcières n’est pas toujours magique, l’aventure reste un spectacle riche et piquant. À toi de voir si tu enfiles la cape ou si tu restes simple moldu !