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[Re-Play] Five Nights At Freddy’s 1 & 2 : le mieux, c’est l’ennemi du bien

C’est sur ce trailer un peu naze de Five Nights At Freddys 3 , qui a l’air de nous vendre un film d’action plutôt qu’un jeu d’horreur, que j’ouvre cet article ! Five Nights At Freddy’s, vous en avez peut-être déjà entendu parler : ce point’n click horrifique qui a connu exactement le même cheminement que Slender : the eight pages, à savoir :

– Un petit succès populaire de départ.

– Sa découverte par un grand nombre de youtubers, qui se filment en train de surréagir devant.

– La construction d’une communauté autour du phénomène, qui créent artworks, petits films d’animation etc. (et même du porn)

– La sortie de suites qui tirent sur la corde du succès.

Moi, j’aime bien le trip « objets glauques qui s’animent », genre poupées psychopathes, peluches tueuses et autres mannequins dégénérés. Ça, plus le fait que les deux jeux recevaient éloge sur éloge, c’était suffisant : je me suis mis en tête de les tester avant que ne sorte le troisième volet.

Five Nights At Freddy’s : premier du nom

Le concept est simple : vous êtes un veilleur de nuit pour une pizzeria qui, tout comme le Chuck E. Cheese de la vraie vie véritable, utilise des mascottes pelucheuses en guise d’animation (le jeu s’inspire d’ailleurs d’une tuerie dans une succursale du Colorado de la franchise, qui a coûté la vie à quatre employés), la différence étant que Chuck E. Cheese place des humains dans ses costumes, alors que chez Freddy Fazbear’s Pizza, ce sont des animatronics. Qui s’animent la nuit pour venir vous dessouder. C’est donc le cul vissé sur la chaise de votre bureau que vous vous apprêtez à passer les cinq nuits les plus éprouvantes de votre vie.

bureauUne vue de votre bureau. Un peu plus à gauche, il y a une autre porte.

 Ici, pas de mouvement (au moins, on pourra pas se plaindre de la maniabilité), on se contente d’ouvrir ou de fermer sa tablette pour surveiller l’avancée des mascottes sur les caméras de surveillance. Vous pouvez aussi allumer les néons à droite et à gauche de votre bureau, histoire de voir si l’une des peluches psychopathes n’est pas encore parvenue jusque là, et fermer les portes pour les empêcher de rentrer. Notez bien que chacune de ces trois actions accélèrera la perte d’énergie du bâtiment (« power left » en bas à gauche de l’image) et que quand ça tombe à 0%, c’est game over. Si vous arrivez à gérer tout ça jusqu’à 6 heures du matin : youpi ! Vous avez gagné… le droit de passer à la nuit suivante.

FNAF foxyFoxy, le renard de Pirate’s Cove. Vous apprendrez bien vite à le maudire dans toutes les langues.

Les ennemis dans Five Nights at Freddy’s sont au nombre de 5. Bonnie le lapin, Chica la poulette, Freddy l’ours, ce connard de Foxy le renard et Golden Freddy, une version fantomatique du Freddy original. Bien que court, le jeu est tout de même assez difficile et ne laisse que peu de place à l’improvisation : les petites erreurs ne seront plus pardonnées à mesure de votre avancée. Chacune des mascottes tueuses a un mode d’attaque différent, qu’il vous faudra apprendre pour les empêcher de vous atteindre. La première nuit, seuls Bonnie et Chicka s’animeront. Puis ce sera Foxy. Puis Freddy… Et quand tout le monde galope dans les couloirs, chaque seconde d’inattention peut vous coûter la vie. Dans mes dernières parties, cependant, les jumpscares ne marchaient absolument plus puisque je SAVAIS quand j’allais crever à force de savoir qui faisait quoi (sauf une fois, où Freddy a réussi à me feinter et où j’ai failli chier dans mon froc, la surprise ayant complètement violé ma trop grande confiance en moi). La réussite marche sur l’acharnement et le décryptage des codes du jeu (les bruitages, les mécanismes etc).

Au début , vous serez donc tendus par la peur. Vers la fin, ce sera plutôt par le challenge. C’est selon moi un chouette équilibre qui a permis à ce petit jeu de se tailler une solide réputation. L’ambiance angoissante est plutôt bien rendue, les animatronics ont vraiment une tête de psychopathe et le système de jeu est assez original pour faire mouche. Non franchement, pour un petit jeu à 5 euros, c’est très bien.

FNAF all

Five Nights At Freddy’s 2 : la suit sortie vite fait, « bien » fait

Le trailer de Five Nights at Freddy’s 2, lui aussi à coté de la plaque

Après avoir eu ma dose de jumpscares dans la première mouture, j’ai décidé de re-signer mon CDD de merde chez Freddy Fazbear’s Pizza. Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque je vis que mon bureau n’avait plus deux mais trois accès… Et qu’aucun d’entre eux n’avait de porte.

Quid des nouveautés ? Un masque de Freddy (l’ours) que vous pouvez vous mettre sur la figure pour « faire genre » que vous êtes une mascotte vous aussi (ce qui aura pour effet de faire partir la plupart des animatronics), une boîte à musique qu’il faudra régulièrement remonter sous peine de mort par un espèce d’automate chelou, la disparition de la jauge d’énergie du bâtiment (ouf) mais l’apparition d’une lampe torche qui a des piles qui s’usent (et merde). Et au lieu d’avoir cinq ennemis, maintenant, il y en a onze. 

FNAF 2 Mangle Une partie de votre bureau. Au fond du couloir, Mangle, une nouvelle, qui joue à Cochon-Pendu.

PLUS de salles, PLUS d’ennemis, PLUS de moyens de les contrer, PLUS de choses à faire. Voilà, en gros, le programme. Five Nights At Freddy’s 2, au final, ce n’est qu’un Five Nights At Freddy’s ++.

Mon erreur fut probablement de m’y être attaqué tout juste après le premier. Mais force est de constater que, à l’instar de Julio Iglesias, le principe n’a pas changé. Cette histoire de masque et de boîte à musique, c’est un peu de la poudre aux yeux pour masquer le superflu. En même temps, le jeu est sorti à peine trois mois après son grand frère. Il ne fallait pas s’attendre à plus.

fnaf2_guide_03Foxy est de la partie (au fond du couloir) et, comme dans le premier, devra être stoppé d’une manière différente de ses congénères. Pour faire bref, comme dans le premier, Foxy est un gros con.

Le nombre délirant de ONZE animatronics va donc rendre le jeu ardu, ce qui me fait craindre pour le troisième épisode à venir : aura-t-on dans notre bureau une gatling pour stopper l’avancée des 380 mascottes du restaurant ? Allez savoir. Ce deuxième épisode a beau avoir des aficionados, il souffre selon moi du syndrome Borderlands : il a plus de choses que le premier, il est plus beau que le premier mais, à la différence du premier, il n’a rien inventé et se contente de vivre sur ses acquis.

Five Nights At Freddy’s est un bon jeu. Five Nights At Freddy’s 2, qui l’améliore en tous points, est un jeu décevant. Et si le troisième épisode continue sur cette lancée, on pourra sans honte le qualifier de « foutage de gueule ». Voilà donc mon conseil : topez le premier pour à peine cinq euros, essayez-le. Sa mécanique originale et son ambiance stressante pourraient bien vous plaire. Mais si vous aviez déjà l’impression de tourner en rond sur la fin, ne vous embêtez pas à acheter sa suite (pour deux fois plus d’euros) : ce n’est qu’une resucée premium.

Petrocore

Tout comme Narfi, Petrocore est issu de la sous-espèce des Trolls du Périgord (d'où son nom). Il se nourrit de tout ce qui passe à sa portée du moment que ça a été cuit dans de la graisse d'oie, voire de canard. Parce qu'il aime le gras, Petrocore est surtout versé dans la musique métal brutale et toutes sortes de produits faisant preuve d'un bourrinisme sans failles ou d'un humour pas fin.

4 réflexions sur “[Re-Play] Five Nights At Freddy’s 1 & 2 : le mieux, c’est l’ennemi du bien

  • Petrocore

    Ils sont de plus en plus agressifs, les fans de Furry. C’est fou.

  • foxy

    calmos tu traite foxy mais toi tu et plus qu’ un gros con de merde donc ta gueule ok
    foxy va t en faire voir si tu le traite tt le temps et il et moin con que toi il et le plus inteligent et meme mangle ou toy foxy donc tg

  • Petrocore

    Calmos, hombre, yé né té trouve pas très yentil.

  • penechico

    hola hijos de puta

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