Nina Pictures : le cinéma de genre européen a un nouveau boss

Cinéma abandonné avec film d'horreur à l'écran.

Tu sens ce petit vent de fraîcheur qui souffle sur l’Irlande ? C’est Nina Pictures, une nouvelle boîte de production montée à Dublin par deux gars qui ont de la bouteille, Cameron Lawther et Gavin Kilduff. Et attention, ils ne sont pas là pour enfiler des perles. Leur plan ? Nous bombarder de films de genre bien sentis, entre le drame prestigieux et l’horreur qui fait grincer des dents. Accroche-toi, ça va secouer.

Du sang neuf avec un CV déjà bien rempli

Les deux compères, Cameron Lawther et Gavin Kilduff, ne sortent pas de nulle part. Ces mecs se sont croisés sur le tournage de l’excellentissime The Banshees of Inisherin. Lawther a aussi été assistant-réalisateur pour tonton Spielberg sur West Side Story, tandis que Kilduff a bossé sur Gretel & Hansel. Bref, ils ont vu de la lumière et ont décidé de monter leur propre studio pour « livrer des histoires de réalisateurs uniques soutenues par une base financière solide ». On demande à voir, mais ça sent bon.

Un deal à 20 millions d’euros et des projets qui donnent l’eau à la bouche

Pour que les choses soient claires, Nina Pictures ne fait pas dans la demi-mesure. Ils ont signé un partenariat avec Capstone Pictures pour co-financer cinq films à hauteur de 20 millions d’euros à partir de 2026. L’objectif est de produire des films de genre commerciaux et exigeants, avec des budgets tournant entre 3 et 5 millions. De quoi attirer de jolis noms et se donner les moyens de leurs ambitions.

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Et leur catalogue de projets en cours a de quoi faire saliver :

  • THRIVING : Une jeune femme le cœur brisé qui part à Ibiza, un exorcisme amateur qui tourne mal… Les réalisateurs du remake de Simetierre sont aux commandes. Ça sent le bad trip horrifique et on adore déjà l’idée.
  • DON’T TELL MUM : Réalisé par Nathalie Biancheri (Wolf), le film suit une ado dont la mère est remplacée par son alter ego chaotique et toxicomane. Une lutte pour la survie en plein cauchemar éveillé. Prometteur !
  • EFFIGY : La fille d’un artiste décédé découvre que le studio de son père est hanté par l’esprit de ce dernier. Elle lui sculpte un corps pour qu’il revienne, mais la réunion de famille vire à l’obsession. Ambiance.
  • TWELVE PUBS OF CHRISTMAS : Le pitch ? Very Bad Trip rencontre The Holiday la veille de Noël à Dublin. On signe où ?

Avec de tels projets dans les cartons, Nina Pictures s’annonce comme un acteur majeur à suivre de très près. Oublie les grosses machines hollywoodiennes sans âme, le futur du cinéma de genre pourrait bien se jouer du côté de Dublin. Et franchement, on a hâte de voir ça.

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