Black Ops 7 déçoit tout le monde : le verdict est sans appel, c’est un désastre annoncé

Soldat en tenue tactique avec fusil.

Avoue, tu t’es déjà demandé ce que ça ferait de tout remettre en question, même ce que tu croyais indéboulonnable.
Certains choix récents te font douter ? Attends de voir ce qui arrive quand un monument se met à trébucher…

Ici, oublie la routine et prépare-toi à découvrir un univers où, même avec de gros moyens, rien ne va jamais tout à fait comme prévu. Promis, tu ne vas pas regretter la balade, une surprise t’attend à chaque coin de phrase !

Une campagne incohérente et déroutante

La Campagne, jouable en coopération jusqu’à quatre joueurs, part d’une bonne intention mais se heurte rapidement à de nombreux problèmes. Conçue avant tout pour être vécue à plusieurs, elle devient frustrante en solo : les alliés IA disparaissent purement et simplement hors cinématiques, laissant le joueur seul face à des passages parfois très difficiles.

Le récit reprend l’univers de Black Ops 2 et suit David Mason dans sa lutte contre La Guilde, un groupe terroriste utilisant un gaz psychologique, le Berceau, capable de matérialiser les peurs et traumatismes. Une idée ambitieuse… mais qui vire rapidement au chaos narratif. Entre visions hallucinées, machettes géantes tombant du ciel, monstres dignes du mode Zombie et séquences absurdes, le scénario semble avoir été écrit dans la précipitation.

Même la mise en scène, pourtant soutenue par quelques acteurs célèbres comme Milo Ventimiglia ou Michael Rooker, ne parvient pas à sauver l’ensemble. Résultat : une campagne courte (environ quatre heures), confuse, peu immersive et souffrant de choix de game design discutables, comme l’impossibilité de mettre le jeu en pause ou l’absence de checkpoints.

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Femme en tenue futuriste avec arme et effets lumineux.

Des choix de gameplay discutables et une impression de déjà-vu

Black Ops 7 donne la sensation d’avoir été développé trop vite. De nombreux éléments empruntent au mode Zombie, au détriment d’une identité propre. Si certaines armes sont agréables à utiliser et que le jeu reste visuellement réussi, la structure des missions manque de cohérence et l’inspiration semble provenir de divers genres sans réelle harmonie.

L’obligation d’être connecté pour jouer la Campagne, les exclusions automatiques pour inactivité ou encore un endgame répétitif renforcent cette impression de travail bâclé. L’IA ennemie, peu réactive et rarement stratégique, n’aide en rien à rendre l’expérience mémorable. Même les pouvoirs spéciaux et armes évolutives, pourtant stylés, paraissent déconnectés de l’esprit traditionnel de Call of Duty.

Un multijoueur solide mais sans véritable nouveauté

Heureusement, le multijoueur reste plus convaincant, même s’il ne révolutionne rien. Les 16 maps 6v6 disponibles au lancement offrent un gameplay nerveux et fidèle à l’ADN de la franchise. Le walljump, nouvelle mécanique qui permet de rebondir sur les murs, dynamise les déplacements même si les cartes ne l’exploitent pas pleinement.

Les gunfights sont rapides, les morts expéditives, et certaines maps souffrent encore de problèmes de respawn ou de goulots d’étranglement trop faciles à exploiter. Le mode Surcharge, variation stratégique de la capture de drapeau, apporte toutefois une touche de fraîcheur.

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6 commentaires

  1. Le coup de la campagne courte de 4 heures, ça fait flipper… je suis pas sûr d’investir du temps là-dedans.

  2. Le passage sur les incohérences du scénario m’a bien fait rire, c’est vrai que ça part dans tous les sens. J’espère qu’ils vont corriger ça avec des patches.

  3. La campagne de 4 heures, c’est vraiment court, même en coop. Ça fait pas envie du tout. Ils auraient dû prendre plus de temps pour peaufiner le scénario.

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