Cette série policière britannique fait trembler Arte : faut-il vraiment regarder La Tour ?

Équipe de policiers devant une voiture de police.

Et si tu tombais par hasard sur un univers où chaque minute te force à douter de tout ? Entre mystères feutrés et ambiance so british, les apparences sont vite trompeuses.

Ici, tout le monde semble cacher ses petits secrets… et toi, tu vas devoir démêler le vrai du faux sans te laisser balader. Prêt à embarquer ? Accroche-toi, la surprise n’est jamais loin.

Une chute inexplicable qui secoue Londres

Tout commence par un événement tragique : depuis le sommet de la tour Portland, un policier expérimenté et une adolescente libyenne réfugiée chutent dans le vide. Sous les yeux d’un quartier encore abasourdi, le choc est immense.

Sur le toit, deux survivants sont retrouvés : un petit garçon, traumatisé, et une jeune recrue de la police totalement incapable d’expliquer ce qu’il s’est réellement passé. Très vite, l’affaire se révèle bien plus opaque qu’il n’y paraît. Ce qui semblait être un accident devient un puzzle complexe, mêlant enjeux humains, implications politiques et tensions institutionnelles. Derrière chaque silence, chaque hésitation, se cache une vérité difficile à affronter.

Une enquête interne qui expose les failles de la Met Police

L’enquête est confiée à Sarah Collins, lieutenante des affaires internes. Méthodique, inflexible, elle avance avec une rigueur froide dans un environnement où chacun protège ses secrets. Aux côtés de son collègue Steve Bradshaw, elle doit démêler un enchevêtrement de mensonges, de rivalités de couloir et de non-dits qui gangrènent une institution en perte de confiance.

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Adaptée avec un réalisme chirurgical, la série met en lumière les contradictions d’une police contemporaine où se mêlent racisme ordinaire, sexisme persistant, pressions hiérarchiques et loyautés fragiles. En seulement trois épisodes intenses, La tour dévoile un polar nerveux, social et profondément humain, où chaque détail — un regard fuyant, une phrase esquivée, un geste trop maîtrisé devient une pièce du puzzle. La série ne se contente pas de raconter une enquête : elle révèle les fissures d’un système qui peine à affronter ses propres démons.

Gemma Whelan : de Game of Thrones à la traque de la vérité

Portée par l’interprétation remarquable de Gemma Whelan, la série gagne en profondeur. Révélée au grand public grâce à son rôle de Yara Greyjoy dans Game of Thrones, l’actrice apporte à Sarah Collins une intensité rare. On retrouve dans ce personnage l’audace, la force intérieure et l’indépendance qui faisaient de Yara l’un des visages les plus progressistes de la maison Greyjoy. Guerrière farouche, stratège redoutable, Yara imposait sa présence dans un univers dominé par les hommes. Sarah Collins, elle, affronte une autre forme de violence : celle des institutions, du silence et des loyautés trompeuses.

Cette filiation symbolique de Westeros à Londres enrichit le portrait d’une héroïne déterminée à faire éclater la vérité, coûte que coûte. Avec La tour, Gemma Whelan confirme qu’elle excelle dans les rôles de femmes fortes, complexes et profondément humaines.

En résumé, « La Tour » mêle polar et analyse sociale en te secouant bien comme il faut, sans jamais tomber dans la facilité ou l’optimisme forcé. Seul bémol : si tu cherches un happy end, tu risques de rester sur ta faim. Mais franchement, ça mérite d’y jeter un œil… Ou deux, pour être sûr !

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6 commentaires

  1. Le concept d’un policier un peu perdu dans un système si opaque, ça me parle vraiment. Hâte de voir comment Gemma Whelan incarne ce rôle, après Yara !

  2. L’idée que chaque détail peut être une pièce du puzzle est géniale, ça m’intrigue vraiment. J’ai hâte de voir comment la tension monte dans les trois épisodes.

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