Toho sort le portefeuille : le papa de Godzilla s’offre Anime Limited pour envahir l’Europe

Monstre géant près de monuments et trésor.

Oyez, oyez, fans de japanimation ! Si tu pensais que l’arrivée de Godzilla Minus One sur nos écrans était le point culminant de l’année, détrompe-toi. Toho, le studio légendaire qui a donné vie à notre kaiju préféré, a décidé que dominer le Japon et les Oscars ne suffisait plus. Prochaine étape ? L’Europe. Et pour ça, ils ont sorti le carnet de chèques.

Une acquisition qui sent bon la stratégie

La nouvelle est tombée et elle a l’effet d’un bon gros Kamehameha : Toho rachète intégralement Anime Limited, le distributeur bien connu des fans européens basé à Glasgow. En parallèle, le studio japonais installe son quartier général européen au Royaume-Uni. Non, ce n’est pas une manœuvre anodine, c’est une véritable déclaration d’intention. Toho ne vient pas pour enfiler des perles, mais pour prendre le contrôle de la distribution d’animes sur le Vieux Continent.

Pourquoi l’Europe, maintenant ?

Toho n’arrive pas les mains vides, mais avec une calculette. Le marché de l’anime en Europe, c’est une poule aux œufs d’or de près de 5 milliards de dollars, et les projections annoncent le double d’ici la fin de la décennie. Forcément, ça donne des idées. Cette manœuvre stratégique vise à capitaliser sur cette croissance explosive et à nous inonder, pour notre plus grand plaisir, de productions japonaises. Concrètement, ça veut dire plus de films au ciné, plus de séries en streaming et sur nos étagères, et probablement une avalanche de produits dérivés.

Godzilla, et après ?

Tout ça fait partie d’un plan au nom digne d’un blockbuster de SF : la « Toho Vision 2032 ». Derrière ce titre un peu pompeux se cache une ambition simple : devenir le dealer officiel d’IP japonaises sur la scène mondiale. Après le carton monumental et mérité de Godzilla Minus One, Toho a bien compris que le public occidental était plus que jamais au rendez-vous. En absorbant Anime Limited, ils s’assurent une machine de distribution déjà bien huilée et une expertise locale précieuse, notamment grâce à son fondateur, Andrew Partridge, qui rejoint la direction européenne de Toho.

Alors, on dit quoi ? On dit merci Toho ? L’arrivée en force du studio est probablement la meilleure nouvelle pour les fans d’animation japonaise depuis l’invention du streaming. Prépare ton portefeuille et ton canapé, car les prochaines années s’annoncent chargées en pépites venues du pays du Soleil-Levant. Et entre nous, on ne va pas s’en plaindre.

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4 commentaires

  1. Le chiffre de 5 milliards pour le marché de l’anime en Europe m’a vraiment surpris, je pensais pas que c’était à ce point ! Ça donne envie de suivre de plus près tout ce que Toho va sortir chez nous.

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