Final Fantasy VII REMAKE : histoire d’enfoncer le Cloud

Bon… Je l’ai fini ce foutu Remake. Des années qu’on attend ça, ce ravalement de façade qui nous permettrait de profiter de l’histoire de Final Fantasy VII avec le confort d’aujourd’hui. Vous y avez certainement joué, vous savez pourquoi : la nostalgie pour un grand JRPG, l’envie de redécouvrir un monument du genre, mais aujourd’hui, dans une mouture moderne. Les meilleurs de chez Square Enix taffaient sur le projet. Les historiques aussi : Nojima, Nomura et Kitase en tête, tous trois au scénario. Bon le jeu nous promettait de ne couvrir que la partie Midgar de l’original, mais qu’importait la taille du flacon, tant qu’on avait l’ivresse. Le problème c’est que l’ivresse était fournie par Tetsuya Nomura. Et que Tetsuya Nomura, c’est un charlot.

Avalanche Nostalgique

On allume la console, on lance le jeu. Cinématique d’introduction nous montrant une ville de Midgar en pleine vie, mais aussi les ravages de l’énergie Mako. Puis les premières notes aériennes, presque astrales. Le tambour, le titre. La petite larme nostalgique coule alors que des flashs d’un train arrivant en gare s’affichent à l’écran. Final Fantasy VII Remake affiche la couleur, ce jeu sera madeleine de Proust ou ne sera pas. Entre les plans iconiques qui s’enchaînent, les orchestrations sublimes, tous ces personnages que l’on aime qui interagissent comme jamais, le remake joue à fond la carte qu’on lui demandait de jouer d’entrée, celle de la nostalgie. Intouchable dans ce secteur là, le jeu est une ode à l’original dans ses décors (le Wall Market est vibrant de vie), sa direction artistique (bien que ça soit pas dans ses couloirs tout métalliques et ruinés que ça se voit le plus), ses personnages qui reviennent tous sapés comme jamais (pardon), et surtout, dans sa musique.

Tous les morceaux du segment Midgar ont été réorchestrés pour l’occasion. Les thèmes et variations de plusieurs pièces classiques tels que le Shinra Theme ou Fighting, se retrouvent ainsi disséminés un peu partout, viennent se mélanger, et toujours, donner de la couleur émotionnelle aux scènes. Rufus Shinra voit dans son thème de boss un mélange astucieux du Shinra Theme et de Those Who Fight Further, tandis qu’un leitmotiv de One Winged Angel apparait discrètement dans la réorchestration du J-E-N-O-V-A Theme. Bref c’est de l’or en barre à tous les étages, les fans de Nobuo Uematsu seront aux anges, et le maître lui-même est venu signer un thème de fin tout en mélancolie et en nostalgie, pile poil ce qu’il fallait.

Mais n’allez pas croire que ce FF7R se contente de jouer la partition du passé. Puisque niveau gameplay, à moins de vivre dans une grotte, vous savez sans doute qu’on a désormais affaire à une formule d’action-RPG, mâtinée d’ATB avec ralentissement actif le temps de donner des ordres aux copains. N’y allons pas par quatre chemins : le système de combat est sans doute la plus grande réussite de ce Remake. Difficile à appréhender lors des premiers chapitres, on se met rapidement à en comprendre les mécaniques, et on enchaîne les attaques spéciales ultra-stylisées, on brise les résistances des ennemis pour profiter de l’état de choc et infliger un maximum de dégâts, on change de personnage à la volée pour cramer leur stock de coups spéciaux, on évite une attaque du boss avec une roulade…  Les boss, parlons-en d’ailleurs, car ils constituent sans doute les meilleurs moments de ce FFVII Remake, entre affrontements épiques qui en mettent plein la vue, et petits gimmicks qui permettent de faciliter la vie voire de cheeser les bagarres (coucou à Reno, Rude et Rufus). Bref, les bastons sont énergiques, tactiques, et mettent des grosses tartines à vos globes oculaires qui n’en demandaient certainement pas tant. On notera quand même quelques soucis de caméras ici ou là mais vraiment pas de quoi bouder son plaisir.

Le système de combat est même tellement réussi, qu’une fois le jeu fini, vous vous y replongerez sans doute juste pour vous retenter les boss en mode difficile et vous chauffer les pouces face à des combats encore plus raides.  C’est d’ailleurs, avec le platinage du jeu, le seul intérêt du NG+, qui n’ajoute pas grand chose à la formule, et certains pourront reprocher à FFVIIR son famélique contenu post-game. Mais ne vous inquiétez pas, Square Enix pense sans doute à nous en caressant son gros DLC qu’il prévoie de nous enfiler…

Premier boss et premier moment « Woah ! » du jeu, et loin d’être le dernier.

Et quid du scénario ? Hormis l’immense glaviot dans la gueule que représente la dernière heure de jeu (et je vous renvoie à mon troisième titre pour plus d’infos là-dessus), le jeu s’en tire haut la main, en n’étant pas fidèle à la lettre au jeu de 97, mais en lui restant loyal : tout y est, et on rajoute de la chair à des personnages et situations. Le chapitre qui s’attarde sur Jessie, Biggs et Wedge permet de vraiment apprécier à leur juste valeur ce trio qui était réduit à un rôle de second couteau (émoussé) dans l’original. De même pour le gros Barret, qui gagne en substance à partir de la seconde moitié du jeu, soit au moment où il s’arrête un peu de gueuler. Aerith comme Tifa sont toutes les deux assez réussies, si on oublie la tendance avec laquelle elles peuvent être objectifiées pendant la première moitié du jeu, mais on y reviendra. On pouvait sans doute s’inquiéter que rester à Midgar ne suffirait pas à proposer un arc narratif clair et satisfaisant pour certains personnages au développement long, comme Cloud, mais les scénaristes s’en tirent assez bien, en lui faisant assumer ses doutes et ses incertitudes au cours du jeu. Signe qui ne trompe pas, il essaie même (parfois vainement) de craquer des blagues dans le dernier tiers, allant à l’encontre de la persona cool qu’il essaie absolument de se donner dans les premiers chapitres. Bref, c’est plutôt très réussi. Jusqu’à… Non, non, on en parlera plus tard.

Ah, et Nomura est un escroc.

Nomurade Royale

Bon, par contre, le jeu est loin, très loin même, d’être dénué de défauts.
FFVIIR est extrêmement dirigiste, et on se balade bien souvent de couloir en couloir. Mais du moment que l’on accepte cet état de fait, ça va. Non, le souci véritable qui découle de ça, c’est le nombre incalculable de fois où Cloud va se glisser dans un petit passage étroit pour camoufler un temps de chargement. C’est tellement ridicule qu’au bout d’un moment, on en vient même à se demander si ce n’est pas un moyen légèrement roublard d’allonger la durée de vie du jeu en scred. Oui, oui, on en est à ce point-là du délire. Et c’est sans mentionner les très nombreux passages où l’on nous force à marcher. Sans raison. Autre que… Ralentir le rythme. Si ce genre de phase peut avoir son utilité dans un jeu comme Uncharted, où l’on nous force à marcher un moment pour nous imprégner de la beauté d’un paysage digne d’une carte postale, c’est beaucoup plus difficile à justifier au sein d’un couloir aux parois métalliques où la seule chose à admirer est un néon qui clignote.
Et le problème de cette dilatation temporelle, c’est qu’à partir du moment où on en prend conscience, on ne peut plus l’oublier. Les coutures du jeu craquent, et on commence à pester à chaque petit passage étroit, à chaque petit tunnel dans lequel ramper, en vérité, à chaque fois qu’une petite flèche bleue apparaît au sol. C’est dans ces moments en particulier, plus même que dans sa structure en couloir, que FFVII Remake transpire l’archaïsme.

Archaïsme également dans ses quêtes annexes, un peu pétées, extrêmement FedEx, sans véritable intérêt scénaristique. Bref, on est pas loin de ce qui peut se faire de pire à ce niveau. Seul point véritablement positif : ça mène à des combats face à des monstres bien souvent uniques, voire des mini-boss, et la grande force de ce FFVIIR étant ses bastons, impossible de bouder son plaisir face à de la bonne bagarre rythmée.

Ce sera la quête annexe, de votre vie… !

FFVIIR réussit aussi un petit exploit dans un autre compartiment de jeu, en arrivant à être plus sexiste que l’original, 23 ans après les faits. Nom de Dieu, que le traitement réservé à Jessie, Tifa et Aerith est problématique dans la première moitié du jeu… FFVIIR est ainsi envahi de male-gaze, parfois littéralement d’ailleurs puisqu’on aura souvent le droit à un plan à la première personne de Cloud en train de dévisager les filles de l’équipe. Des plans visages qui rappellent plus volontiers des simulateurs de drague style LovePlus qu’un Action-RPG. Mention spéciale au passage chez Don Cornéo, où les filles se dandinent pour nous en gloussant (sans exagération) et prennent des poses lascives si l’on s’approche d’elles alors qu’elles portent leurs tenues de soirée. Je ne mentionnerai même pas les plans boobs et fesses absolument outrageux (je reste encore traumatisé de Jessie sur la moto). Tout cela se calme fort heureusement passée la première moitié du jeu.

Si seulement ce genre de cadrage pouvait l’être par contre…

Et non c’est pas fini ! Parce que si Tifa est présentée à de nombreuses reprises comme une badass capable de casser des culs et des bouches à coups de poings et de pieds, on a quand même droit à une ou deux scènes où, si Cloud est dans les parages, elle se transforme en demoiselle en détresse qui panique avant d’être sauvée par notre héros. Merci Nomura, on t’a reconnu, t’as déjà chié sur Kairi dans Kingdom Hearts, si tu pouvais nous épargner tes conneries ici, on t’en serait reconnaissant !

Autre point important, Nomura est un peintre. Littéralement d’ailleurs, il est chara-designer de base… Vous avez mis un mec qui fait des dessins comme RÉALISATEUR/SCÉNARISTE DEPUIS DES ANNÉES ET SON SEUL TALENT SCÉNARISTIQUE C’EST LES DIMENSIONS PARALLÈLES ET LES VOYAGES DANS LE TEMPS DU POUVOIR DE L’AMITIEAFJfgdlzuzefkjqhsdlifgaeùùù%^^’àà »‘àç(

Shinrage Coleric Power Narfi

Entrons dans le vif du sujet : je suis colère comme rarement. Si j’écris ce papier sur FFVIIR, c’est uniquement pour ventiler la rage qui me vient à la vue de ce final à la mords-moi-le-nœud, et que je vais développer ici dans cette troisième partie. Bon, le jeu est bourré de qualités, je l’ai dit plus haut. Il a ses défauts, je l’ai dit plus haut. Mais un truc qui m’agace et me fout en rage à ce point, ça mérite un paragraphe à lui tout seul. Ce qui suit tient plus du billet d’humeur saupoudré de bons gros spoils baveux, alors attention, vous rentrez en zone spoilers massifs. Vous êtes préviendus.

Cest Pas Sorcier Fred GIF - CestPasSorcier Fred Jamy - Discover ...

« Mais enfin Narfi, qu’est-que c’est-y qui te met dans un état pareil ? » me demanderez-vous, quelque peu inquiets à la vue de mon teint violacé.

Qu’est-ce qui est passé par la tête de Nomura, Nojima et Kitase, pour se dire qu’ils allaient ruiner leur jeu dans les dernières minutes ? Quel était le saké qui tournait autour de la table au moment d’écrire les dernières pages du scénario, et quelle sorte de moquette ces mecs mettent-ils dans leurs clopes ? Ce sont là des vraies questions, que je me pose tous les soirs avant d’aller dormir depuis maintenant plusieurs jours.


Moi si jamais je viens à croiser Nomura

Résumons donc le final : alors que l’équipe arrive enfin au bout de l’autoroute qui les mènera hors de Midgar, Séphiroth apparaît. Il dit des trucs vagues qui ont pas trop de sens, puis disparaît dans un portail dimensionnel. Aerith nous explique que Séphiroth il est très très vilain, et que en fait, les fileurs, des esprits qui nous ont sauvés la vie 4-5 fois depuis le début du jeu (et qui sont censés assurer la SURVIE DE LA PLANÈTE SOIT LA MOTIVATION DE TOUS NOS PERSONNAGES), forcent nos protagonistes à suivre un destin tout tracé, duquel ils ne peuvent dévier. Du coup, ça va pas, il faut retrouver la liberté. L’équipe rentre dans la faille, pète la gueule au Destin (qui, je le redis encore, ASSURAIT LA SURVIE DE LA PLANÈTE). Désormais, tout peut arriver. Tellement tout que Séphiroth (dans sa forme humaine avec une aile, donc post-Advent Children ?) revient, et vous met sur la gueule. Normalement, le match est plié avant même d’être joué, mais vu que de toute façon, on nique la logique plus fort qu’on ne baise le destin, Cloud et les autres l’emportent. Séphiroth s’en va après un petit duel avec Cloud, et on revient dans la dimension normale. Aerith sort un « Maintenant, tout peut arriver » beaucoup trop méta, et on a droit à un flashback, dans une dimension parallèle (définitivement la marque des meilleurs scénaristes) où Zack survit à l’affrontement contre les soldats de la Shinra. Qui est Zack, me demandes-tu, jeune lectrice, jeune lecteur, qui comptait découvrir le jeu avec ce remake ? Et bien nique-toi, voilà qui, tu iras voir sur Wiki !

En résumé : Une deus ex machina du méchant qui ouvre une faille dimensionnelle. Des protagonistes qui charclent l’entité qui assure la réussite de leur objectif. Un grand méchant censé être super terrifiant mais qu’on renvoie à la niche, et qui n’est là que par l’existence de mondes parallèles et de voyages dans le temps. Sans oublier l’annonce de l’irrespect prochain de la trame scénaristique originale. Tout ça, chronomètre en main, en une demi-heure. Envoyez le générique, un fondu au noir avec marqué « Le voyage vers l’inconnu continuera », et au revoir messieurs-dames.

Comment vous transmettre la colère qui m’anime à la vue de ce final ?… Square nous promettait un remake, et pendant plus de 30 heures de jeu, c’est ce que le jeu nous offre, une histoire pas fidèle puisque remplie de petits et gros changements, mais loyale. Le scénario suit le cours de l’original, donne de la chair à des personnages (bonjour Jessie et Biggs), étend son propos, parfois avec beaucoup de réussite (la « mort » de Biggs est d’une émotion folle). Pendant 35 heures donc, le jeu tient sa promesse d’être un remake. Et c’est seulement lorsque l’on arrive à la fin, dans la dernière ligne droite, qu’on a droit à ce qui constitue la plus belle Nomurade du siècle, ou le plus beau poing dans les fesses, c’est selon. Un boss de Kingdom Hearts qui trainaît dans les coins, des dimensions parallèles et des voyages dans le temps. Voilà ce que l’on voulait en jouant à FF7 Remake.

Quel est le but de cette manœuvre qui moque ouvertement les fans ? Quel est le but de cette horreur scénaristique, qui trahit ouvertement la campagne de communication autour du jeu, à base de « On reste super fidèle à l’original vous inquiétez pas ! » ? Quelle est la raison pour laquelle cette quenelle n’arrive que dans la dernière demi-heure d’un jeu de plus de trente heures ?
La réponse se trouve en fait dans la scène avec Zack. Cette scène, est à mon sens, une immense bande annonce. Elle n’est là que pour ça, pour donner envie à tous de découvrir cet univers où Zack survit et atteint Midgar avec Cloud.
Et si ? Et si Biggs n’était pas mort ? Qu’importe que cela désamorce complètement toute l’émotion puissante qui s’était dégagée de sa dernière scène ! Et si Aerith ne mourait pas à l’avenir ? Ah ça renverserait les attentes du public, puis tout le monde serait content, parce que la mort c’est triste quand même ! Et si…

Et si on se prenait pour Marvel ? Et qu’on créait un FFVII verse où on fourrerait tout et n’importe quoi ? Et si on se servait du final d’un des jeux les plus attendus de tous les temps pour en faire la bande-annonce ? Et si on insultait les fans au passage parce que de toute façon on se noiera sous la maille quoi qu’il arrive ?
Parce que oui, les tisseurs du Destin étant les entités censées assurer le déroulement correct des évènements comme prévu dans l’original, on peut les assimiler aux fans qui souhaitent absolument voir le scénario se dérouler comme à l’époque. Et rappelez moi ce qu’on fait avec les tisseurs du Destin déjà ? Ah oui, on les bute.

Voilà à quoi nous donne droit ce FFVIIR. À un foutage de gueule en règle, à l’annonce d’une marchandisation à outrance d’un épisode qui porte des valeurs à l’antithèse de ça, à la vacuité scénaristique (puisque vacuité des enjeux) que nous imposent des dimensions parallèles et des voyages dans le temps. Sérieusement, Final Fantasy VII méritait mieux que l’hybris et l’avidité de ses propres créateurs. Car c’est là que le bât blesse. C’est l’équipe historique de FFVII qui est responsable de cet accident scénaristique sans précédent.
Et pour ceux qui viendraient à défendre ce choix scénaristique, je vous en prie, posez-vous deux minutes, et transposez ça dans une autre licence, comme le Seigneur des Anneaux ou Star Wars (je l’ai fait, c’est d’ailleurs très rigolo), et on en reparle.
Alors oui, je sais ce que les pisse-froids me répondront : « Mais Narfi, tu ne sais pas de quoi demain sera fait, c’est tout le but de la manœuvre, nous permettre de retrouver du suspense dans une histoire qu’on connaissait déjà. » Certes, oui. Malheureusement, encore une fois, je n’ai pas signé pour une histoire originale, ni pour un reboot aux airs de monstruosité nomuresque. Je n’ai pas signé pour voir Aerith survivre et Tifa mourir ou je ne sais quelle autre connerie de fan-fiction. J’ai signé pour un Final Fantasy VII, plus beau, plus juteux, enrichi. Avec ce que ça implique de déchirements et de retrouvailles aujourd’hui malheureusement gâchées.

Fin des spoils, vous pouvez retourner à votre confinement.

Final Fantasy VII Remake est un jeu paradoxal. À tous niveaux. Un système de jeu excellent cloisonné dans une aventure ultra dirigiste et datée, un scénario qui respecte le matériau d’origine avec le plus grand respect avant de le foutre aux orties, des personnages aux caractères approfondis mais parfois traités avec la pire des désinvoltures sexistes pour ce qui concerne les personnages féminins… Dans son ensemble, Final Fantasy VII Remake est un bon jeu. Mais là où l’on pouvait s’attendre à quelque chose de grandiose, se retrouver avec SEULEMENT du bon, qui prend en plus le temps de se saborder comme jamais dans son final, reste quelque chose d’assez incompréhensible.

Alors, c’est pas dans nos habitudes ici au Cri du Troll, mais exceptionnellement, j’ai décidé de donner une note à ce jeu.
Nomura-est-un-gros-sac-à-merde-qui-ne-mérite-pas-sa-position/20

Narfi

Narfi a été accueilli au sein du Cri malgré sa nature de troll des forêts du Périgord, une sous espèce cohabitant rarement avec ses cousins des plaines Limougeaudes (Petrocore constituant la seule exception connue des Trollologues) Crasseux et vulgaire, poète dans l'âme, il aime à rester au fond de la tanière pour lire des bédés et jouer sur son PC, insultant de sa bouche pleine de poulet frit tous ceux croisant son chemin dans les dédales des internets.

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