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Le top de la décennie de Pétrocore

Et oui avec l’année 2020, c’est une décennie qui s’achève ! Une décennie mine de rien c’est long (ça fait dix ans, même que) et ça en a vu passer des œuvres de toute sorte ! Je vais donc vous livrer ici-même mon top 3 des trucs qui m’ont le plus marqué durant ces années 2010 – 2020, tous supports confondus.

Intouchables, par Olivier Nakache et Eric Toledano (2011)

Je n’aurais jamais pensé être ému à ce point devant un film de cet acabit. Il était après tout réalisé par les deux compères qui avaient accouché du sympathique mais pas transcendant Nos Jours Heureux, donc bon je m’attendais au moins à une bonne comédie française (et c’est déjà beaucoup demander). Force fût de constater qu’Intouchables avait touché au but. Les deux protagonistes d’abord : on découvre un Omar Sy brillant dans un registre inédit, et on ne peut qu’être bluffé par François Cluzet et son jeu d’acteur magistral. Le scénario ensuite, inspiré d’une histoire vraie, teinté de de problèmes de société tout juste ce qu’il faut et que je qualifierais de conte de fées contemporain, qui fait rêver et sourire en ces temps si troublés. Et que dire de la bande-originale, délicate, chargée d’émotion et collant parfaitement au propos ?

Non sans déc’, on est dans du grand GRAND cinéma là. Ça avait reboosté ma confiance en la production hexagonale à l’époque. Entre temps y a eu A Bras Ouverts, donc c’est un peu redescendu.

Pour ceux qui aiment, je vous conseille d’ailleurs La Vie Scolaire, un peu dans la même veine mais qui se penche comme le titre le laisse à penser sur le monde impitoyable du COLLÈGE !

Skyrim, développé et édité par Bethesda (2011)

Déso pas déso, les rageux vont rager mais Skyrim fût une bombe à sa sortie -pleine de bugs certes mais une bombe quand même-, et continue d’ailleurs de se faire modder par un bon nombre de nerds en tout genre. Bethesda ne s’y est pas trompé, ressortant régulièrement le jeu sur divers supports.

L’air de rien, le cinquième volet de la série des Elder Scrolls a réussi le tour de force à proposer un jeu de rôle bac-à-sable intuitif, ergonomique et grand public. Si la quête principale laisse un peu à désirer, il est tout de même grisant de pouvoir se promener en totale liberté dans un monde offrant de charmants détours, de façonner un personnage comme on en a envie tant dans l’apparence que dans ses compétences, de compléter des quêtes en pagaille, de trouver des éléments de background un peu partout pour découvrir le lore (mine de rien assez fourni) de Tamriel etc. Le DLC permettant de pouvoir construire sa propre baraque pousse l’expérience de la personnalisation encore plus loin, et je ne parle même pas des mods qui permettent au joueur de faire vraiment n’importe quoi de son pauvre jeu qui n’en demandait pas tant.

J’y ai passé énormément de temps, il m’arrive encore d’aller y faire un tour de temps à autres. Il serait donc injuste de ne pas lui faire honneur ici. Mention spéciale à la musique toujours époustouflante de Jérémy Soule. Je vous conseille son disque The Northerner Diaries, fortement inspiré par les musiques de Skyrim.

Yakuza 6, développé par Ryu Ga Gotoku Studio et édité par Sega (2016 au Japon, mais 2018 chez nous)

Je ne veux pas faire de redite, vous pouvez donc lire le test de ce jeu sublime ici. Pour faire court, je n’ai jamais été autant remué par une œuvre quelle qu’elle soit. Yakuza 6 est arrivé quand il le fallait dans ma petite existence, a répondu à pas mal de questionnements et a tout simplement changé ma perception de beaucoup de choses (la paternité en tête). Donc bon, normal que je le cite quoi. Il a failli être détrôné par Yakuza 0 (testé ici), lui aussi excellentissime et objectivement meilleur que Yakuza 6

En vrac : les challengers

Il en fallait trois, ce furent donc ceux-là. Mais parlons aussi pêle-mêle :

– du jeu de société Scythe, un modèle de jouabilité et une œuvre d’art à part entière par ses visuels qui a bousculé toute ma vision des jeux de société de ce type. 

– le jeu vidéo Black Knight Sword et son ambiance grotesque (dans le bon sens du terme) inimitable.

la trilogie du Hobbit, trois superbes films de fantasy (dont un chroniqué ), un sans-faute. Et oui, je sais que tout le monde n’est pas de mon avis mais c’est la vie comme disent les Français.

Total War : Warhammer, qui réussit le tour de force de réunir deux trucs que je kiffe à mort : l’univers de Warhammer et le système de jeu de Total War. Nan mais c’est pas le bonheur là ?

Orgy II : The XXX Championship : Ah oups, non ça c’était pour un autre top, désolé… Hum…

Petrocore

Tout comme Narfi, Petrocore est issu de la sous-espèce des Trolls du Périgord (d'où son nom). Il se nourrit de tout ce qui passe à sa portée du moment que ça a été cuit dans de la graisse d'oie, voire de canard. Parce qu'il aime le gras, Petrocore est surtout versé dans la musique métal brutale et toutes sortes de produits faisant preuve d'un bourrinisme sans failles ou d'un humour pas fin.