Path of Exile, le vrai successeur de Diablo

Nombreux étaient les joueurs de Diablo II qui attendaient comme le messie le troisième opus de la série et qui s’en étaient forgés une idée, pleine de fantasmes et qui furent passablement douchés par le résultat. Là où ils espéraient des possibilités vastes dans la personnalisation de leur avatar et surtout de ses capacités, ils se retrouvaient avec un produit nettement calibré pour s’adapter à un public plus large, moins exigeant dans la profondeur du build et dans la composition des skills. Depuis Blizzard a apparemment un peu corrigé le tir avec son extension Reaper of Souls, mais pour certains le mal était déjà fait, et un mal à 45 boules ça laisse un goût amer dans la bouche. Or ne voilà-t-il pas que sur ces entrefaites, une boîte nommée Grinding Gear Games, sortait en free to play un jeu sobrement appelé Path of Exile et qui se trouvait être le frère cadet du messie espéré, avec tout ce qu’il faut là où il faut pour lui donner l’étoffe de l’élite dans ce monde sans pitié du Hack and Slash (avec des majuscules pour le noble nom de mes jeux préférés, ceux dans lesquels, littéralement, il faut tailler et trancher. Vous saisissez ma délicate âme de poète?)

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La fiche du personnage et l’inventaire

Le buisson des talents

Mais trêve de galéjades, décortiquons donc la bête histoire de voir ce qu’elle a sous le capot qui a tant mis en émoi une partie de la communauté des joueurs. Autant commencer par le début : l’arbre des talents. Juste ça, vous savez, l’arbre dans lequel se débloquent des compétences dans les RPG à mesure que votre héros gagne des niveaux en charcutant du mob ? Oui, hé bien dans Path of Exile il faut un GPS pour s’y repérer et en guise d’arbre on a sous la main un buisson ardent dont s’échappe chevrotante la voix exquise du Seigneur… Ouais carrément, je tripe en mode inspiré mystique, mais il faut voir l’engin ! D’aucuns ont pu dire que c’était un poil abusé, que c’était un peu le foutoir etc… Qu’une chose à leur dire : là où pousse généralement une pauvre tige avec comme seuls choix à débloquer la tatane de glace ou la tatane de feu (un poil réducteur mais souvent pas tant que ça…) Path of Exile permet de s’égarer à loisir dans une foule de directions.

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Voilà donc ce fameux arbre… et ce n’en est qu’une partie…

Alors évidemment toutes ces compétences passives ne sont pas renversantes et souvent il faut passer deux, trois ou quatre niveaux à seulement débloquer des bonus de mana avant d’atteindre dans le buisson LA compétence qui tâche… ou qui est marrante. Par exemple, moi j’ai construit une nécromancienne… ne me demandez pas pourquoi, d’habitude je préfère les DPS bourrin, mais là, avec ce jeu sous la main, je me suis dit yolo, on va faire un personnage en carton qui se planque derrière sa horde pendant la baston et histoire de rendre la chose plus rigolote j’ai choisi de débloquer une compétence qui fait exploser mes gentils revenants quand leur vie descend trop bas. C’est la fête à la chair à saucisse dans les affrontements un peu hardcore et ça fait de sacrés dégâts dans la tronche des vilains.

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Ma horde et ses victimes

Mais le plus intéressant dans un tel arbre c’est de débloquer des compétences qui vont synergiser ensemble et donc produire des résultats parfois très puissants. A cela il faut rajouter que le choix d’une classe de personnage, sur lequel on reviendra plus bas, n’empêche pas de débloquer des compétences plutôt propres à une autre. Ainsi si vous voulez par exemple que votre magicienne fragile se retrouve avec une régénération de vitalité de brute épaisse c’est tout à fait possible ! Très classiquement, vous avez trois directions possibles dans ce buisson : intelligence, dextérité, force… du très classique, mais comme les rameaux s’entrecroisent, il n’y a pas de chemins directs, et il vaut mieux tout de même s’armer d’un peu de patience et de méthode pour se composer un build qui ressemble à quelque chose. C’est là que ça commence à se compliquer pour les débutants en la matière car Path of Exile est un fantasme de relatif puriste et une bonne purge à la soude caustique pour le novice.

poe17Cliquer sur deux choix potentiels à chaque niveau, ou distribuer quelques points de force, de vitalité ou de mana ça n’est généralement pas trop difficile, mais se balader dans le buisson dont je parle depuis tout à l’heure ça peut vite relever du cauchemar quand on n’a ni habitude, ni but précis. Heureusement il existe des sites, notamment pour la communauté française, qui donnent des indications afin de s’y retrouver un peu. L’habitué par contre, il est au nirvana, il peut jouer les compositeurs illuminés, il a de la matière sous la main et il n’aura pas le même personnage que les voisins à coup sûr.

Et ça, bordel, quand on joue à ce genre de jeu, c’est vraiment important. J’ai beaucoup officié sur un cousin de la famille, (un peu plus dégénéré, mais j’y reviendrai dans un prochain article) et ce qui finissait par être fatiguant à la longue, c’est que tout le monde se ressemblait. Le peu de diversité dans la sélection des compétences, couplé à la pauvreté navrante des stuffs compétitifs potentiels faisait qu’il y avait globalement deux ou trois types de chaque personnage du jeu. Genre moi qui jouais archer, j’avais choisi d’être un monstre de dégâts et de vitesse d’attaque, d’autres optaient pour des masses de points de vie, et d’autres pour l’armure et les coups critiques… Les différences n’étaient que des nuances d’un même prototype… une sacrée angoisse… Et bien Path of Exile c’est l’antithèse de cela. Bien sûr que certains builds ont davantage le vent en poupe et sont partagés largement, mais rien n’oblige à suivre une logique connue, on peut jouer les apprentis sorciers et faire des trucs cools… ou se viander, mais cela préserve le fun !

Classes de personnage et autres joyeusetés

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Les différentes classes

Les bonnes choses ne s’arrêtent pas là, heureusement. En effet, il y a sept classes jouables ce qui est tout à fait correct pour un jeu de ce type mais surtout chacun est aligné différemment sur les trois axes dont je parlais plus haut ; intelligence, dextérité et force. Trois classes sont de pures expressions de ces axes, à savoir la Sorcière pour l’intelligence, le Ranger pour la dextérité et le Maraudeur pour la force. Or s’intercale entre deux axes une autre classe, ainsi force et dextérité forme le Duelliste, force et intelligence le Templier, dextérité et intelligence l’Ombre (vous aurez sans doute reconnu des classes assez classiques des RPG). Il existe aussi le Scion qui est un équilibre entre les trois. Je n’ai testé à fond que la Sorcière afin de creuser en profondeur le jeu et pour garder une vie sociale, je n’ai pas eu la folie de me lancer avec chacune même si certaines me tentent beaucoup. 

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Les gemmes

Un petit bémol ici, l’apparence de notre personnage n’est pas modifiable du tout. On a donc tous la même tronche. Heureusement l’équipement est là pour rajouter de la diversité, de même que des « costumes » achetables dans la boutique. Malgré cela il est tout de même rare de croiser son double complet et la bigarrure des costumes est assez amusante (à bas level on se croirait dans la cour des miracles). D’ailleurs en matière d’équipement on drop tout et n’importe quoi et la classe choisie n’influe en rien là-dessus. Du coup si je booste la force de ma sorcière je peux très bien lui coller une arme à deux mains et une armure de plate. Comme d’habitude il y a plusieurs niveaux de rareté parmi les objets, depuis les « blancs » jusqu’aux « marrons ». Il faut les identifier dès le deuxième niveau de rareté mais pas de panique il suffit d’un malheureux parchemin à chaque fois et on en ramasse à foison (j’en ai même jeté…) ; on ne se retrouve pas comme dans d’autres jeu à farmer comme des Coréens pour identifier un objet potentiellement moisi… et je parle en connaissance de cause…poe10

Les objets possèdent également des emplacements pour accueillir des gemmes. Ils sont teintés de trois couleurs, bleu, vert et rouge, ce qui correspond aux grandes catégories de compétences que nous avons évoquées plus haut, à savoir intelligence, dextérité et force. L’originalité du système est que ces emplacements reçoivent des gemmes qui ne sont pas des bonus pour les armes mais bien carrément les skills du personnage ! Pour mémo, un skill est un pouvoir actif que l’on déclenche soit en cliquant avec la souris, soit en appuyant sur une touche du clavier.

Par exemple cela permet d’envoyer un sort, de balancer un coup surpuissant… Or dans Path of Exile il va falloir les trouver en trucidant des mobs. En effet, on ne les reçoit pas automatiquement en passant des niveaux. Du coup cela peut influer grandement sur les choix de votre arbre de compétence, d’autant que les gemmes gagnent aussi des niveaux tant que vous les avez équipées. Ainsi si vous avez ramassé un sort qui envoie des décharges électriques, même si vous aviez plutôt dans l’idée de jouer boule de feu, vous serez peut être tenté de faire avec les moyens du bord et de vous la jouer Pikachu.

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Moi j’ai choisi Pikachu

Cet aspect aléatoire des skills est à mon sens bien pensé et moins fataliste que celui employé traditionnellement. Chaque drop peut influer sur l’évolution de votre personnage et vous amener à le repenser. Dans un autre ordre d’idée mais qui rajoute de la profondeur au jeu : le système de potion. Il est très ingénieux et largement supérieur à mon sens aux autres que j’ai pu croiser. Ici on ramasse des bouteilles vides mais qui possèdent (ou pas) des effets magiques fort importants. Quand on en a trouvé, on les équipe dans un onglet en bas à gauche de l’écran (cinq emplacements) et c’est en déglinguant des mobs qu’elles vont se remplir. On n’est donc pas en rade de popos et on n’est pas obligé de claquer un SMIC pour s’en faire un stock… stock qui encombre souvent les inventaires dans les RPG. Dans le même temps en prenant une petite rasade de mana ou de vitalité on peut se retrouver avec des bonus de vitesse de déplacement, de protection contre des sorts… C’est très bien pensé.

L’or c’est pour les faibles

On avance dans cette analyse mais je me rends compte que je n’ai toujours pas parlé d’un truc super important dans les RPG, même d’action, à savoir le pognon ! Or justement Path of Exile a tenté d’innover en la matière, remplaçant les biftons par des orbes : sorte de machin bizarre qui fait des trucs. Oui, j’aurais pu être plus précis… disons qu’il en existe des communs et des plus rares, que vous les dropiez ou que vous les receviez en « revendant » des items aux PNJ. Dans ce jeu, de toute façon, on fait du troc et les orbes ont une valeur marchande similaire à des coquillages dans la préhistoire, les pouvoirs magiques en plus. Ainsi ils peuvent changer un item normal en item rare, ils peuvent changer la couleur des emplacements d’un item ou en rajouter, renforcer une armure ou réinitialiser aléatoirement les bonus d’une arme… poe19 poe20

Bref, il y a de quoi faire et il convient de les utiliser avec discernement. Ce que je trouve bien avec ce système c’est qu’il cadre efficacement avec l’univers. Au début du jeu on se réveille sur une plage après un naufrage et on va tenter de survivre dans ces terres de l’enfer. On a l’impression que tout n’est que ruines, bricolages post-apo et bidonvilles, malgré l’univers nettement dark-fantasy.

poe 9Le bestiaire va des classiques zombis à des bestioles beaucoup plus étranges et inattendues. J’ai une « tendresse » particulière pour ces saloperies de chèvres sauteuses… Mais globalement on rencontre des choses fort peu ragoutantes, des amas de muscles, de membres et de dents qui se trouveraient à leur aise dans les rangs du chaos de Warhammer 40 000. Les derniers niveaux sont plus que glauques… lacs de sang sur charniers avec option chambre de torture de masse, voilà le programme du séjour, sans parler des cobayes d’expériences atroces qui tentent de vous éviscérer à chaque salle : un délice pour les sens. Bref, si vous êtes un peu sensible, si vous aimez les fleurs et les licornes, ce n’est pas tellement une ambiance pour vous. C’est l’antithèse des RPG asiatiques aux couleurs chatoyantes et aux armures flamboyantes et improbables. Tout est crade et brinquebalant dans ce jeu, et comme je le disais plus haut, un peu post-apo dans certains aspects. La musique quant à elle est de bonne facture et fonctionne bien avec l’ambiance glauque de l’univers, donc pas de techno chelou posée comme du coulis de fruits rouges sur du saucisson. 

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C’est gentil chez vous

En groupe ça peut aider

De façon plus factuelle, ce n’est pas un open world mais les maps sont assez conséquentes et générées aléatoirement comme dans Diablo. On alterne plaines et donjons avec des ambiances à chaque fois bien travaillées. J’aime assez par exemple le niveau en bord de falaise, ou celui des jardins impériaux (un sacré cauchemar en mode très difficile…) Néanmoins, on ne voit les autres joueurs, si l’on n’est pas dans un groupe constitué, que dans les « villes ». Le reste du temps on peut traverser le jeu dans une lancinante solitude qui rajoute en partie à l’immersion. Vous avez votre pauvre bonhomme en loque qui se bagarre pour ne pas crever et se trouve bien seul face aux hordes maléfiques qui empoisonnent ces terres. Pour intégrer ou créer un groupe il suffit de se reporter en ville sur des panneaux prévus à cet effet et de guetter le tchat. Classique quoi. Personnellement j’ai très très peu joué en groupe simplement parce que je suis un indécrottable solitaire (oh et puis pas tant que ça, j’ai quand même mes potes zombis, fantômes et squelettes !poe 7

On s’en paye de bonnes tranches ! Il dégueulent sur mes pompes…) C’est « faisable » en solo quand on a l’habitude de ce genre de jeu. Les deux premiers niveaux de difficulté sont assez tranquilles mais le dernier acte du troisième et dernier niveau de difficulté fait transpirer jusque dans la raie des fesses. Mais tout cela n’est qu’une partie du jeu ; il existe également des leagues avec des modes de jeu particulier sur lesquels je ne me suis pas encore penché… en plus c’est en anglais. D’ailleurs ça c’est un gros points noir dégueulasse sur le jeu : cela fait un bon moment qu’il est sorti (2013) et il n’y a toujours pas de traduction française autre que de partiels boulots de fans… Et cette langue, que dis-je, cet idiome malaisé, me rappelle trop de mauvais souvenirs scolaires pour ne pas me faire rager devant une traduction qui tarde ! Mais je ne vais pas conclure sur cette fausse note. Path of Exile est tout de même un des très très rares jeux free to play qui ne glisse pas dans l’étron du pay to win et dont la boutique sert essentiellement à la customisation du personnage via des « costumes » coûteux mais bien fichus et aux effets visuels très funs.

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Path of Exile est sans doute un des meilleurs jeux de sa catégorie. Un peu austère, trop complexe pour le débutant, c’est néanmoins très jouissif pour le joueur expérimenté qui y trouvera une salvatrice profondeur dans une époque où l’on sacrifie trop souvent le plaisir du jeu sur l’autel d’une accessibilité consensuelle et surtout mercantile. C’est bien de permettre aux nouveaux joueurs de venir titiller le zombi et le démon avec les plus avancés d’entre-nous en la matière, est-ce pour autant une raison de frustrer les attentes de ceux qui en veulent davantage ? Non, et Path of Exile, en plus d’être un bon jeu, se positionne dans une niche écologique importante du jeu vidéo, celui pour les prédateurs alphas qui ne transigent pas sur la marchandise et veulent poutrer du mobs en laissant parler leur créativité destructrice !

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Flavius

Le troll Flavius est une espèce étrange et mystérieuse, vivant entre le calembour de comptoir et la littérature classique. C'est un esthète qui mange ses crottes de nez, c'est une âme sensible qui aime péter sous les draps. D'aucuns le disent bipolaire, lui il préfère roter bruyamment en se délectant d'un grand cru et se gratter les parties charnues de l'anatomie en réfléchissant au message métaphysique d'un tableau de Caravage.

Lâche ton cri

  • 15 juin 2015 at 17 h 38 min
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    Merci à toi pour le commentaire!

    Question connexion cela semble s’être arrangé ; les soucis que j’ai pu avoir avec le jeu viennent clairement de la faiblesse ponctuelle de ma ligne, mon fournisseur d’accès semblant vouloir nous inciter à adopter la fibre… En tout cas je n’ai pas rencontré de serveur surchargé comme sur l’autre jeu dont je parle dans l’article, dans lequel il m’est arrivé de patienter 20 bonnes minutes avant de pouvoir jouer…

    Je n’ai pas encore testé le mode hardcore avec mort définitive, comme je suis un poil maladroit et potentiellement assez colérique je crois que cela serait une mauvaise idée. En tout cas ma mort la plus débile dans le jeu est sans doute une où je n’ai pas fait attention que j’avais ramassé un dégât provoquant une hémorragie ; j’étais trop occupé à gérer mes troupes et ma magicienne s’est vidée de son sang sans que je comprenne pourquoi elle était morte. C’est lorsque je suis revenu pour achever le travail que je me suis rendu compte que certains petits mobs faisaient ce type de dégât. Il y a aussi la première fois que j’ai rencontré les horribles koalas mutants qui tombent des arbres par grappes de six et qui me l’ont littéralement violé sur place sans que je ne puisse rien faire… Enfin bon, j’en ai quelques-unes à mon actifs et des pas glorieuses. J’en ai une qui mérite une mention spéciale ; en mode cruel lorsque j’ai combattu le boss du deuxième acte je le gérais parfaitement jusqu’à ce qu’il me one shot alors qu’il ne lui restait qu’un millimètre de vie ; j’ai ri parce que mes zombis m’ont vengé en mode sauvage.

  • 15 juin 2015 at 10 h 01 min
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    Très bien résumé, j’y ai passé un peu de temps à l’époque de la bêta et il m’avait marqué tout pareil!
    J’avais une critique, je ne sais pas si elle est toujours valable : la connexion internet obligatoire! Alors certes, pour la partie online avec d’autres joueurs c’est pratique hein, mais quand on veut jouer en solo ça frustre un peu de se prendre des coups de lag par serveur surchargé. Encore plus quand on en meurt parce que le zonzon il a pas pris la boulette que tu croyais qu’il avait pris ! Je pense que le problème est résolu depuis, la population a dû s’écrémer et le netcode s’améliorer
    Les meilleurs moments sur ce jeu, c’est quand même les morts : j’avais fait un mage un peu bourrin, tout à distance. J’étais super content de mon arbre des talents (gros générateur de fierté quand on y passe du temps), et je pénètre vaillamment dans la grotte que je connaissais déjà, d’un premier personnage joué. J’avais légèrement oublié que dans cette grotte se trouvent des putains de trucs enragés qui courent VITE et EXPLOSENT a ton contact ou quand ils meurent. Bon bah évidemment j’ai rien eu le temps de comprendre quand une première horde m’a sauté dessus. C’est un peu comme les anges de Doctor Who, don’t blink, sinon ta vie passe de 100 à 0, mwahahaha!

    J’étais en hardcore :'{
    (précision : un personnage créé en hardcore meurt pour de bon, il faut recommencer depuis le début)
    Ce moment puissamment frustrant est mon souvenir préféré sur ce jeu, je sais pas pourquoi!

    Et toi Flavius, ta mort la plus honteuse, tu nous raconte?

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