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La rédac’ propose : ses films de Noël sous le plaid

Ah Noël ! Les rennes, le lait de poule, la neige, la hotte, les cadeaux… Et les films !
Ce mois-ci, la rédak’ propose de vous parler de tous ces films de Noël qu’elle aime tendrement en cette période de l’année ! Peut-être parce que depuis notre enfance, on a l’habitude de les voir au chaud sous la couette entourés de gens qui nous sont chers, ou tout simplement parce que le film se déroulant à Noël, on s’est fait une tradition de le mater chaque année au milieu du mois de décembre. Décidément, regarder ce film une fois par an est un minimum syndical.
Bref, on ne peut que vous conseiller ces films qui nous font chaud au palpitant, et qui revêtent une importance toute capitale pour nos âmes d’enfants !

Die Hard, le meilleur film de tous les temps

Par Narfi

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Viens m’voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête…

Die Hard putain ! DIE MUDAFAKIN’ HARD !!!
Pardon.
Mais sans déconner, est-il nécessaire de présenter l’un des, si ce n’est LE, meilleur film d’action à jamais avoir foulé les écrans ?

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Répliques cultes, méchant du swagg baptisé Hans Gruber (un nom pareil ça s’invente pas), film qui révolutionne le cinéma d’action avec ses unités de lieux et de temps réduits, un rythme parfaitement maîtrisé, et Bruce PUTAIN de Willis en monsieur tout le monde sorti de son quotidien pour botter des culs, avec des bris de verre dans les pieds, s’il vous plaît.
Ce film mesdames, mesdemoiselles, messieurs, est un film culte, du genre à trôner allègrement sur le piédestal des longs métrages virils qui ont trop le swagg, au coude à coude avec Predator, autre chef d’œuvre du maestro McTiernan.

Pour les deux ahuris qui suivent pas dans l’fond, Die Hard nous raconte l’arrivée à Los Angeles depuis New York de John McClane, venu retrouver sa femme le jour de Noël, à une fête organisée sur son lieu de travail, le Nakatomi Plaza. En bon New Yorkais, John râle, écume un peu, et sent bien que sa relation avec sa femme bat de l’aile : bref, c’est pas sa journée. Alors quand en plus, tout l’immeuble est pris en otage par des terroristes Allemands (sans rire, quand j’vous dis que ce film c’est du génie), John en a un petit peu plein les burnes.
Et cet excès de testostérone va donner lieu à scène d’action sur scène d’action, pendant que vous grignotez du Toblerone à l’affilé, triangle sur triangle, bien au chaud sous votre couette. Le parfait film du dimanche soir avant Noël quoi !

Yippie kay yay, motherfuckers !

Gremlins, trois règles pour passer un joyeux Noël

Par Petrocore

Gremlins est un film de monstres comme on en fait rarement. Sorti en 1984, c’est un succès commercial, critique, qui remporte de nombreuses récompenses. Et il y a de quoi !

Pour résumer vite fait : l’histoire nous plonge dans la petite ville de Kingston Falls, où l’on suit les aventures tout ce qu’il y a de plus banales de Bill Peltzer, un jeune homme bien comme il faut. Un soir de Noël, son père lui ramène une créature étrange qu’il a trouvée dans un magasin tout aussi étrange à Chinatown : un mogwaï. Mignon tout plein, il apporte avec lui son lot de responsabilités : si l’on ne respecte pas à la lettre trois règles très strictes, de grands malheurs peuvent arriver ! Vous vous en doutez, ces règles sont enfreintes et Kingston Falls devient le terrain de jeu de petites créatures extrêmement cruelles, les fameux Gremlins.

Non seulement ils sont moches et méchants, mais en plus ils chantent mal !

Ce film fait partie de ce que j’aime à appeler les « films d’horreur » pour enfants. Le film alterne intelligemment les passages très drôles et super prenants. Mention spéciale à la scène (culte) où la mère de Billy est aux prises avec des Gremlins dans sa cuisine. L’ambiance générale rend bien ce coté « film de Noël ET de monstres », qui fait tout le charme de la production. C’est indéniablement l’un de ses points forts.

Bien évidemment, le film est bourré de petits messages pour les adultes. Alors que leur progéniture est trop occupée à trouver Gizmo mignon ou à flipper/rigoler devant les frasques des Gremlins, les parents pourront apprécier le point de vue du réalisateur Joe Dante sur le capitalisme étouffant, qui ne laisse aucun répit aux miséreux même pendant les fêtes, et la capacité automatique des Hommes à pervertir tout ce que la Nature lui donne.  Cette morale nous est d’ailleurs assénée par un chinois, comme toute morale de film caricaturale se doit de l’être.

Avec la bande-annonce un peu kitschouille, c’est encore mieux.

 

Les douze travaux d’Astérix : l’inoubliable

par Lazylumps

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Scénarisé par le trio de l’enfer : Pierre Tchernia, Goscinny, Uderzo, et réalisé par ces deux derniers, Les douze travaux d’Astérix reste l’un des plus emblématiques films d’animation français jamais réalisés. Oui mon p’tit môssieur, j’ai pas peur moi, je balance.

Dessin animé devenu culte et récemment ressorti en BD, on y suit nos héros Gaulois affronter les épreuves d’Hercule remasterisées par César et sa bande de Romains. D’épreuves en épreuves ils accomplissent l’impossible avec comme objectif final : la démission de César après leur réussite. Accompagné par l’inénarrable Caius Pupus, un romain blasé et déprimé qui fait office d’arbitre, de guide et de témoin, les compères affrontent les épreuves une par une et bien évidemment, SPOILER ALERTE, réussissent.

Jamais l’administration française n’aura été aussi bien représentée. #VousMêmeVousSavez

La finesse de Goscinny et d’Uderzo se retrouve aussi bien dans le dessin qui colle parfaitement au style de la BD franco belge, qu’à l’humour débordant, presque Anglais, qui auréole ce dessin animé. Fleuron des diffusions de fin d’année, de Noël et touti quanti, Les douze travaux d’Astérix reste avec ses gags hilarants (l’épreuve du formulaire, de la course, la ronde des plats, les fantômes…) une valeur sûre indémodable.

Il reste aussi un bel hommage intemporel au comique grinçant d’une époque, qui, avec le départ de Gotlib, se retrouvent définitivement sevré de ses champions.

Une joie pour petits et grands, foi de troll !

 

Retour vers le futur III, du futur des années 80 au Far West
Par Nemarth

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Quand je pense aux films de mon enfance, il y a toujours un titre qui me revient immédiatement, occultant tout le reste : Star Wars, chaque fois que je regarde cette trilogie me revoilà à 10 ans devant la télé avec tous mes jouets sur la table basse à rejouer le film pendant que je le revois pour la énième fois. Mais ça c’était toutes les semaines environ donc pour une spéciale Noël j’ai dû forcer un peu ma mémoire…

Puis un thème, deux trois notes, a commencé à raisonner dans mon esprit, un thème cultissime d’une trilogie qui l’est tout autant (non c’est pas le thème des dents de la mer… suivez un peu !) Retour vers le futur, de la nostalgie brute en or massif, venait de se rappeler à mon souvenir et je tenais mon article !

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Si présenter Retour vers le futur parait un peu bizarre (c’est un peu comme expliquer à quelqu’un qu’on a cinq doigts à chaque main) certains d’entre nous ne connaissent peut-être pas, après tout Méla Méla n’a jamais vu Star Wars donc on n’est à l’abri de rien. Cette trilogie nous raconte les aventures de Doc et Marty à travers les âges, en effet la dernière invention de Doc, une voiture à remonter dans le temps, vient de lui coûter la vie. Marty se lance alors dans le passé pour sauver la vie de son ami.  Des années 50 au futur, en passant par des réalités alternatives, la trilogie est de loin la meilleure version des voyages temporels qu’on ait pu voir au cinéma. Les répliques, les acteurs, les lieux sont cultes. C’est à la fois kitch et hyper bien fait, le parfait témoin de son époque. Alors pourquoi le trois en particulier ?

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Marrant comme Marty a un faux air de Lazylumps…

Parce qu’il y a des cow-boys, une attaque de train, des duels, Doc qui tombe amoureux, des Indiens, tous les grands classiques du western sont revisités par nos voyageurs temporels pour leur plus grand bonheur et le nôtre. On sent que tout le monde s’est amusé sur le tournage, le film dégage une énergie positive monstrueuse. Repensez à la scène où Doc boit de l’alcool et vous allez vous mettre à rire tout(e) seul(e) ! C’est un excellent film, une excellente conclusion à une trilogie sublime, bref une expérience indispensable pour être dans l’esprit de Noël !

 

La trilogie La septième compagnie

par Flavius

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Au sortir de la deuxième guerre mondiale, la France est un peu beaucoup traumatisée par l’occupation, la collaboration, Vichy… (si vous êtes à la ramasse sur ce point d’Histoire c’est le moment de retourner en Terminale, je vous attends bande de malandrins) et de façon assez extraordinaire c’est à travers le cinéma que va se produire un grand bouleversement des mémoires liées à ce conflit, soit de manière érudite et engagée avec Shoah de Claude Lanzmann ou encore Le chagrin et la pitié de Marcel Ophüls, soit de manière humoristique avec la très longue liste des comédies mettant en scène cette guerre. Le plus célèbre est sans aucun doute La grande vadrouille de Gérard Oury mais pour Noël j’ai envie de vous parler d’une trilogie qui, sans atteindre le niveau du précédent, n’en demeure pas moins pour moi terriblement liée à l’enfance et qui m’amuse toujours autant quand je la revoie ; La septième compagnie de Robert Lamoureux.

On suit les aventures de trois gaillards un peu neuneus, parachutés dans un conflit qui les dépasse de loin, de très loin et qui ont le don extraordinaire de se mettre dans des situations dantesques par le seul génie de leur connerie homérique et de leur poisse légendaire. Ils sont systématiquement à coté de la plaque, ne comprennent pas les enjeux qui les portent mais par des retours de circonstance finissent par avoir pour ceux qui les entourent un statut étrange entre celui de gentils débiles mentaux et celui de héros. Parce que leurs errements douteux les ramènent sans cesse vers la lumière des grands feux du conflit, eux qui n’aspirent qu’à buller gentiment au bord d’un étang en attendant que le goujon daigne bien mordre à l’appât.

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Le chef Chaudard, incarné par Pierre Mondy est bien le seul à percuter de temps en temps quelques bribes des situations et à tenter de maintenir un certain ordre « « « martial » » », ses deux collègues, Pithivier (Jean Lefebvre) et Tassin (Aldo Maccione puis Henri Guybet) guettant toutes les occasions de tirer au flanc et faire une pause de bons vivants dans l’ordre violent de la guerre.

Bref, c’est un divertissement qui sait venir, chez moi, faire chaud au cœur quand cela ne va pas trop bien avec une galerie de tableaux grotesques qui me replongent dans l’enfance. J’ai préféré vous parler des trois parce qu’ils forment dans mon esprit une sorte d’unité globale que je ne parviens pas clairement à individualiser. Regarder La septième compagnie c’est regarder trois films et puis c’est tout. 

 

Le père Noël est une ordure

par Méla

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Bon, Noël, c’est toujours l’occasion de se remater les vieilles purges qui passent à la télévision, après avoir mangé trop de foie gras, et écouter Tatie Jeannine déblatérer sur la messe de Noël qui « décidément, était drôlement bien cette année ». Mais parfois, les étoiles s’alignent. Et alors que le repas se termine, tu reluques d’un œil vitreux la télévision pendant que ça blablate politique et autres joyeusetés. Et là, tu tombes sur Le père Noël est une ordure.

 

Réalisé par Jean-Marie Poiré en 1982, le film rassemble le Splendid, groupes de copains plus marrant les uns que les autres, qui ont marqué le cinéma français par leurs réparties et leurs sens de l’humour inénarrables. Le pitch est simple : la permanence de SOS Amitiés, un soir de Noël, avec une bonne dose de connerie en bonus. Entre le tableau offert à Thérèse qui mérite sa place au Louvre, Christian Clavier en travesti légèrement borderline, et Josiane Balasko coincée dans un ascenseur, le film enchaîne les situations clownesques à une vitesse hallucinante. Rajoute à ça l’obsédé du coin qui insulte Thérèse, et la désormais culte Josette, qui collectionne les coquilles d’huîtres pour en faire des cendriers, et je t’assure que tu risques de te bananer la poire un nombre incalculable de fois. Ça change des histoires de petit Jésus, de dindes trop cuites, et autres pull moches qui grattent et qu’on vient de t’offrir.

Gérard Jugnot, Christian Clavier

Entré directement dans le top dix des films qui font immédiatement du bien, c’est pour moi un feel-good movie au sens le plus pur : un film qui te fait marrer de bout en bout, avec sa galerie de gueules cassées et ses répliques absolument cultes. 

Alors, entre le dessert et le café, comme un digestif, prends un plaid et passe toi ce film. Tu verras, c’est comme l’eau de vie de Mamie Germaine, ça coule tout seul, et ça met de bonne humeur.

Narfi

Narfi a été accueilli au sein du Cri malgré sa nature de troll des forêts du Périgord, une sous espèce cohabitant rarement avec ses cousins des plaines Limougeaudes (Petrocore constituant la seule exception connue des Trollologues) Crasseux et vulgaire, poète dans l'âme, il aime à rester au fond de la tanière pour lire des bédés et jouer sur son PC, insultant de sa bouche pleine de poulet frit tous ceux croisant son chemin dans les dédales des internets.

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