Le Quotidien des Trolls Chapitre 3 : Beer, SF and fun

Pour équilibrer toutes les belles choses et les compte-rendus passionnant de notre vrai article de fond, quoi de mieux qu’un résumé de notre journée, fantasmé mais totalement vrai, tel que raconté par Flavius ?

9H00 : Les Pixies version Maxene Cyrin retentissent dans la chambre d’hôtel. Les cadavres de Narfi et Graour frémissent dans les couvertures.

9H34 : Lazylumps débute la vidange de son colon.

9H58 : Il sort des chiottes la sueur au front.

10H22 : Les Trolls se rendent aux Utopiales, exception faite du dévoué Narfi, encore à l’appart pour « corriger, publier, et tout ça ». En vérité, Narfi restera 35 minutes à chanter du Cindy Lauper, pour 10 minutes de travail effectif.

12H33 : Narfi apporte un sandwich à Flavius au premier rang d’une conférence. Sa discrétion de tractopelle ivre et parkinsonien est saluée par un public conquis.

13H11 : Graour, inquiet, décide d’un repli sur l’hôtel. Le travail l’appelle.

13H26 : Lazylumps parle de retourner aux toilettes. Flavius et Narfi tablent sur la tourista.

13H58 : Lazylumps apprend la rumeur selon laquelle les accrédités presse peuvent boire à l’œil. Ses yeux lubriques de radin compulsif s’illuminent d’un éclat trouble. In fine, il paiera ses coups.

15H06 : Lazylumps et Narfi s’installent pour la projection de Cold Skin. Le nom du réalisateur est mentionné, suivi de « …le réalisateur de Hitman ! ». Les compères ont des sueurs froides.

16H58 : Les deux Trolls discutent du film, plutôt sympathique. Bientropprochedubouquin/20 sera néanmoins la note finale.

17H06 :  Narfi découvre qu’Enki Bilal n’est pas arabe. « Enki Bilel, c’est oriental ça, non ?… ». C’est l’archouma.

21H00 : Alors que Lazylumps et Flavius ont grillé la priorité à plusieurs centaines de personnes attendant pour aller voir Mutafukaz, Narfi et Graour décident de rester dans la queue et la moralité. Sans oublier, néanmoins, de demander aux deux tartuffes de leur garder des places.

21H15 : Alors que la salle attend le début de la projection du film, les avions en papier fusent, volent, planent, et s’écrasent souvent. Flavius rêve de voir Roland Lehoucq débarquer en disant « Mais putain, vous comprenez rien à l’aérodynamique merde ! C’est comme ça qu’on fait un vrai avion en papier !! » Un moment qui n’arrivera malheureusement jamais.

23H15 : Mutafukaz terminé, et c’était de la bonne grosse came. Bongrosdélirefou/20

23H46 : Les Trolls rejoignent les incroyables bénévoles du festival, qui les ont invités à se miner dans la joie, la bière et la bonne humeur !

00H30 : Le tourbillon des bières est rythmé par la descente légendaire de Flavius. Même le petit Lazylumps a sacrifié à l’esprit festif et ingurgite de la bière comme un soiffard.

01H30 : Les Trolls font… Les Trolls ; les pauvres bénévoles découvrent l’envers de l’ivresse trollesque, mais leurs rires suggèrent l’assentiment : « qu’est-ce qu’ils sont rigolos quand même ces couillons ! ».

1h56 : Les bénévoles ont regagné leurs pénates mais les Trolls sont toujours à refaire le monde au bistrot. Ils partagent le verre de l’amitié indéfectible sous le regard bougon du barman qui souhaite fermer boutique.

2H00 : Rentrés, les Trolls parlent loukoums et thé à la menthe. Et se mettent à bosser. Un peu. Quand même.

2H50 : Narfi, dans un excès de connerie, ouvre la porte des Enfers. Les Trolls finissent donc la soirée à écouter L’an 1999 de François Juno. Lazylumps s’effondre.

3H19 : Tandis que Graour se réveille de son coma en entendant les premières notes du Restaurant de Francky Vincent, Lazylumps se soigne façon savonnette dans la salle de bain.

3H24 : Lazylumps marche en canard. Il s’effondre.

3H35 : Le système digestif de Graour ne tient plus et le plus jeune des Trolls flanche.

4H16 : Narfi, dernier debout, part se coucher après une longue journée, et dormir du sommeil des braves. Il n’a rien foutu, mais il pense le mériter.

Narfi

Narfi a été accueilli au sein du Cri malgré sa nature de troll des forêts du Périgord, une sous espèce cohabitant rarement avec ses cousins des plaines Limougeaudes (Petrocore constituant la seule exception connue des Trollologues) Crasseux et vulgaire, poète dans l'âme, il aime à rester au fond de la tanière pour lire des bédés et jouer sur son PC, insultant de sa bouche pleine de poulet frit tous ceux croisant son chemin dans les dédales des internets.

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